La consommation d'herbe n'est pas pathologique

Les chiens qui consomment de l'herbe et vomissent ensuite sont nombreux. Une équipe californienne s'est intéressée à la signification de ce comportement à travers un questionnaire adressé à 1600 propriétaires de chiens. 2/3 des chiens consommeraient de l'herbe quotidiennement ou chaque semaine et 1/4 vomiraient ensuite. Mais seuls 8% des chiens présentaient des symptômes de maladies avant. L'étude écarte toute influence de la ration alimentaire de même qu'une éventuelle déficience nutritionnelle. Selon les théories habituelles, ce comportement inné, hérité des canidés sauvages, aurait une action sur les parasites intestinaux. En conclusion, les auteurs considèrent ce comportement comme courant chez les chiens sains et il ne provoquerait des vomissements que de manière occasionnelle. Il est donc possible de laisser un chien manger de l'herbe dès lors qu'elle n'est pas traitée chimiquement.

Source: article de Philippe Zeltzman paru dans La Semaine Vétérinaire n°1369 du 28 Août 2009

suite a une autre étude, peut être un peu plus poussée, l'assimilation d'herbe est souvent dû a une cause alimentaire. L'herbe contenant des fibres elle aide a broyer la chaine la longue chaine molléculaire des glucides, comme celle contenu dans le riz par exemple. Ce "petit truc" vient en direct du loup qui même si il en a besoin, d'un apport glucidique (apport énergétique pour le foie et les muscles), il ne les digeres pas très bien, toujours dû a cette saloperie de chaine mol...
On peut donc considérer qu'un chien qui mange a outrance de l'herbe a une alimentation soit trop riche en glucide, soit composée de glucides mal cuits

Un chien qui boit de l'eau, ce n'est pas symptômatique, par contre une chien qui boit en excès cela s'appelle la potomanie et c'est le signe de dérèglements biologiques, physiologiques...

Un chien qui mange de l'herbe régule son système digestif, un chien qui mange trop d'herbe c'est, bien sûr, le signe d'un problème interne.

Comme pour toutes choses, savoir discerner un comportement normal, équilibré d'un autre qui sera pathologique.