Communiquer olfactivement avec son chien
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Communiquer olfactivement avec son chien
http://wamiz.com/chiens/guide/communiquer-olfactivement-avec-son-chien-1136.html
Les odeurs
C’est un monde riche en messages pour le chien et souvent inconscient pour son maître. Le comportement de reniflement périnéal par le chien pour détecter le statut et l’identité d’un individu est d’ailleurs souvent mal perçu par les gens.
L’homme communique également avec son chien, de façon totalement inconsciente, par des phéromones. Ce sont des substances chimiques émises par un individu et perçues par un autre, qui déclenchent des modifications du comportement ou de la physiologie de ce dernier.
Les phéromones ont un rôle important chez les chiens vivant dans des milieux confinés (appartement), car les chiens mâles sont plus sensibles aux phéromones de leur maîtresse, qui se dégagent lors de leur menstruation. Chez les chiens tenus en laisse, la perception des signaux olfactifs est encore plus recherchée (se frotte au maître, flaire, lèche…)
Les sécrétions des glandes sudoripares du maître renseignent également le chien sur l’état physiologique et émotionnel de son propriétaire.
Communiquer sa position : la hiérarchie
La métacommunication permet d’exprimer la position hiérarchique de chacun. Dans les relations homme/chien, l’homme exprime sa dominance par un ensemble de postures, de signaux conscients ou inconscients. Plus l’homme a conscience de l’importance de cette communication autre que verbale et plus sa relation avec son chien sera claire. Il pourra facilement exprimer sa position de dominant sans avoir forcément à rentrer en conflit avec son chien.
Certains individus se feront naturellement respecter. Par exemple un homme sera plus facilement accepté comme dominant car les canidés vivent dans des systèmes patriarcaux et les mâles présentent une inclinaison naturelle à former un couple avec un individu femelle plutôt que d’établir une relation hiérarchique.
De plus, à la différence des femmes, ils possèdent une voix plus grave. Les femmes avec des voix aiguës se rapprochent plus des cris de détresse des chiots que de la voix grave du mâle dominant. L’homme peut moduler sa voix lorsqu’il donne un ordre de soumission sans changer la crédibilité de son message ; le chien comprend ces variations.
Enfin, il a été observé que face à un chien les femmes ont tendance à s’accroupir pour le caresser tandis que l’homme préfère rester debout. La femme se positionne donc plus naturellement en femme soumise (par rapport à l’animal) alors que l’homme, en posant sa main sur la tête de l’animal, se positionne comme dominant.
Mais tous les signaux non verbaux expriment et annoncent son statut social, que ce soit le regard ou la cinétique du déplacement. Ainsi, même si le chien est en position de dominant, il est possible à son maître d’aller manipuler la gamelle. Il suffit qu’il s’avance en exprimant par sa métacommunication sa position de soumission.
Quel que soit son discours verbal, le chien « n’écoutera » que sa cinétique lente avec des détours, son maintien du corps voûté, son regard détourné de celui du chien et ses hésitations dans la voix, et le chien tolérera son approche vers la gamelle. La hiérarchie est une base indispensable à une bonne communication.
Florence Desachy
Docteur vétérinaire comportementaliste, enseignante et directrice d'une collection d'ouvrages animaliers
Les odeurs
C’est un monde riche en messages pour le chien et souvent inconscient pour son maître. Le comportement de reniflement périnéal par le chien pour détecter le statut et l’identité d’un individu est d’ailleurs souvent mal perçu par les gens.
L’homme communique également avec son chien, de façon totalement inconsciente, par des phéromones. Ce sont des substances chimiques émises par un individu et perçues par un autre, qui déclenchent des modifications du comportement ou de la physiologie de ce dernier.
Les phéromones ont un rôle important chez les chiens vivant dans des milieux confinés (appartement), car les chiens mâles sont plus sensibles aux phéromones de leur maîtresse, qui se dégagent lors de leur menstruation. Chez les chiens tenus en laisse, la perception des signaux olfactifs est encore plus recherchée (se frotte au maître, flaire, lèche…)
Les sécrétions des glandes sudoripares du maître renseignent également le chien sur l’état physiologique et émotionnel de son propriétaire.
Communiquer sa position : la hiérarchie
La métacommunication permet d’exprimer la position hiérarchique de chacun. Dans les relations homme/chien, l’homme exprime sa dominance par un ensemble de postures, de signaux conscients ou inconscients. Plus l’homme a conscience de l’importance de cette communication autre que verbale et plus sa relation avec son chien sera claire. Il pourra facilement exprimer sa position de dominant sans avoir forcément à rentrer en conflit avec son chien.
Certains individus se feront naturellement respecter. Par exemple un homme sera plus facilement accepté comme dominant car les canidés vivent dans des systèmes patriarcaux et les mâles présentent une inclinaison naturelle à former un couple avec un individu femelle plutôt que d’établir une relation hiérarchique.
De plus, à la différence des femmes, ils possèdent une voix plus grave. Les femmes avec des voix aiguës se rapprochent plus des cris de détresse des chiots que de la voix grave du mâle dominant. L’homme peut moduler sa voix lorsqu’il donne un ordre de soumission sans changer la crédibilité de son message ; le chien comprend ces variations.
Enfin, il a été observé que face à un chien les femmes ont tendance à s’accroupir pour le caresser tandis que l’homme préfère rester debout. La femme se positionne donc plus naturellement en femme soumise (par rapport à l’animal) alors que l’homme, en posant sa main sur la tête de l’animal, se positionne comme dominant.
Mais tous les signaux non verbaux expriment et annoncent son statut social, que ce soit le regard ou la cinétique du déplacement. Ainsi, même si le chien est en position de dominant, il est possible à son maître d’aller manipuler la gamelle. Il suffit qu’il s’avance en exprimant par sa métacommunication sa position de soumission.
Quel que soit son discours verbal, le chien « n’écoutera » que sa cinétique lente avec des détours, son maintien du corps voûté, son regard détourné de celui du chien et ses hésitations dans la voix, et le chien tolérera son approche vers la gamelle. La hiérarchie est une base indispensable à une bonne communication.
Florence Desachy
Docteur vétérinaire comportementaliste, enseignante et directrice d'une collection d'ouvrages animaliers
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