l'odorat chez le chien
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l'odorat chez le chien
1.Cornet nasal supérieur
2.Cornet nasal inférieur
Le nez est séparé en deux parties :
le cornet nasal supérieur constitué par l'os ethmoïde; c'est sur cet os que sont captées les molécules odorantes.
le cornet nasal inférieur qui débouche dans les voies respiratoires et qui amène l'air chargé d'oxygène.
1.Cornet nasal supérieur
2.Cornet nasal inférieur
3.Lame criblée
4.Emplacement des narines
5.Emplacement du cerveau
L'air inspiré est séparé en deux par les cornets nasaux :
le courant le plus important passe dans le cornet nasal inférieur et sert à la respiration, l'air est réchauffé et dépoussiéré.
le second courant passe dans le cornet supérieur et donc dans l'os ethmoïde, où il est également réchauffé en tourbillonnant dans les volutes.
La santé du chien : l'odorat
Nez - Appareil Olfactif - Physiologie.
Nez :
La truffe :
Elle est couverte d'une peau épaisse généralement noire, parfois marron, présentant parfois des zones de dépigmentations. L'humidité de la truffe participe à la finesse de l'odorat.
Le nez est séparé en deux parties :
le cornet nasal supérieur constitué par l'os ethmoïde; c'est sur cet os que sont captées les molécules odorantes.
le cornet nasal inférieur qui débouche dans les voies respiratoires et qui amène l'air chargé d'oxygène.
L'air inspiré est séparé en deux par les cornets nasaux :
le courant le plus important passe dans le cornet nasal inférieur et sert à la respiration, l'air est réchauffé et dépoussiéré.
le second courant passe dans le cornet supérieur et donc dans l'os ethmoïde, où il est également réchauffé en tourbillonnant dans les volutes.
L'appareil olfactif.
L'os ethmoïde est tapissé d'une fine peau (muqueuse) qui porte des cils chargés de nettoyer l'air. La muqueuse olfactive est constituée d'un épithélium comprenant trois types de cellules:
les cellules olfactives
les cellules interstitielles
les cellules basales.
L'air qui passe dans le cornet supérieur, et donc dans l'os ethmoïde, est débarrassé de ses particules solides par les cils de la muqueuse.
Les molécules odorantes arrivent jusqu'à la lame criblée où elles sont récupérées par les cellules olfactives : les informations sont transmises au cerveau où elles sont mémorisées et analysées.
Les cellules olfactives
Elles sont appelées cellules réceptrices : leur nombre est évalué à 5 millions chez l'homme et 35 fois plus chez le chien. Ce sont des véritables neurones sensoriels.
Une extrémité traverse la membrane basale et se transforme en axone pour entrer en contact avec le neurone suivant. L'autre extrémité émerge de l'épithélium sous forme de cils, lesquels baignent dans un mucus (sécrétion visqueuse produite par les glandes de la muqueuse), utile à la fois pour dissoudre et concentrer les molécules odorantes.
Chaque neurone comprend environ 1000 cils qui portent des récepteurs protéiques captant les molécules odoriférantes.
La cellule olfactive est le seul neurone en contact direct avec l'environnement extérieur. Cette particularité est sans doute due à l'apparition très ancienne de l'odorat dans l'évolution.
Les cellules interstitielles et basales
Ces cellules, dites de soutien, assurent la cohésion de la muqueuse et enrobent le corps des neurones en ne laissant passer que l'extrémité sensorielle. Ce tissu renferme des glandes de Bowman qui secrètent le mucus de surface dans lequel baignent les cils olfactifs.
La surface de la muqueuse varie en fonction de celle de l'os ethmoïde (grande différence entre les brachycéphales et les longilignes).
Par exemple, on estime à :
150cm2 à 200 cm2 la surface chez un berger allemand ou un labrador (150 à 200 millions de cellules olfactives)
100 millions de cellules chez le fox terrier ou le bulldog
4 cm2 et 5 millions de cellules olfactives chez l'homme
Les chiens ont une muqueuse olfactive plus étendue et des récepteurs olfactifs plus nombreux que l'homme, mais en plus la sensibilité unitaire de chacun de ces récepteurs semble meilleure chez les canidés que chez les humains.
L'aire cérébrale consacrée au traitement des informations olfactives est également plus étendue chez le chien que chez l'homme.
Le mucus serait également secrété en plus grande quantité chez les chiens.
Le bulbe olfactif est une structure nerveuse double qui reçoit les millions d'axones sensoriels des récepteurs à travers la plaque criblée. Il constitue le premier relais du message sensoriel.
Les axones quittent le bulbe en formant le tractus olfactif et se dirigent vers le cortex.
Cette projection du système olfactif est elle-même reliée à plusieurs régions de l'encéphale, notamment à l'hypothalamus, lequel régule de nombreux comportements instinctifs comme la recherche de nourriture ou la reproduction.
Physiologie.
Analyse des odeurs :
Comme la gustation, l'olfaction est un sens chimique, mais l'analyse des odeurs est un processus bien plus complexe que celui des saveurs. Si une saveur se classe selon quatre primaires: l'amer, le sucré, l'acide ou le salé, la gamme de l'odorat semble beaucoup plus étendue (de 4 à 44 primaires selon les chercheurs).
Il semble aujourd'hui admis que le stimulus est composé de molécules à l'état gazeux amenées par le mouvement inspiratoire. Les deux modalités de stimulation sont la voie nasale et la voie rétronasale (depuis la cavité buccale à travers le pharynx).
La molécule odoriférante doit entrer en contact direct avec la muqueuse. En outre, pour être active, elle doit présenter une composition chimique qui la rende capable d'entrer en interaction avec els cellules nerveuses réceptrices de la muqueuse olfactive.
La perception olfactive :
Le seuil de sensibilité olfactive est défini comme la plus petite concentration d'une substance volatile nécessaire pour donner naissance à une sensation d'odeur.
On peut observer expérimentalement que le seuil de réponse aux odeurs est extraordinairement bas. Pour les corps chimiques les plus actifs (les plus odorants), ce seuil peut atteindre chez le chien une dilution de un million de milliardième (10 puissance -15) : l'odorat du chien est 1 million de fois plus sensible que celui de l'homme.
Chaque récepteur stimulé par une molécule active envoie une information dans les bulbes olfactifs; cette information est distribuée et interprétée dans différentes zones du cerveau, entraînant parfois une réaction active du chien, consciente ou inconsciente.
La latence d'une sensation est d'environ 0,5 seconde.
De nombreux facteurs physiologiques (état de vigilance, infections) ou physiques (température, humidité) peuvent modifier l'acuité olfactive.
Certains arguments permettent de supposer qu'il existe différentes catégories de récepteurs, ce que semble démontrer, en pathologie, l'apparition d'anosmie spécifique (incapacité à percevoir certaines odeurs). Ces "cécités olfactives" sont très souvent génétiques et les spécialistes en ont répertorié un peu plus d'une soixantaine différentes. Elles pourraient s'expliquer par l'absence d'un type particulier de récepteurs olfactifs.
Odeur et société :
Même s'il est avéré que l'odorat a perdu de son importance chez l'homme, il conditionne encore de façon consciente ou inconsciente un grand nombre de comportement sociaux. Dès la naissance, alors que la vision et l'ouïe ne sont pas développées, le chien est capable de sentir sa mère et de la retrouver à l'odeur.
En vieillissant, il perdra progressivement la vue et l'ouie, mais conservera jusqu'au bout son odorat.
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