Anciens soins pour les chiens

Comme pour les humains, les soins donnés à la campagne faisaient appel à des traditions quelquefois centenaires. Certains étaient efficaces, mais pas tous!


Pour tuer les poux autrefois on appliquait au chien des cataplasmes d’une plante herbacée appelée hellébore, ellébore ou bien encore plus vulgairement “ rose de Noël ”. Certains étaient même pour introduire un morceau de racine sous la peau du poitrail ou à la base de l’oreille. Le chien atteint de troubles nerveux devait avoir de la poix chaude collée sur la nuque. En cas de maladie contagieuse lorsqu’on avait plusieurs chiens, on prélevait les viscères de celui qui était mort qu’on faisait calciner pour les donner à manger aux autres afin de les protéger. Pour les malades, les convalescents ou ceux qui devaient travailler dur (bergers ou chiens de chasse) on donnait dès le moyen – âge une “ rôtie ” au vin ou une soupe de vin avec des morceaux de pain grillés. L’eau de vie était administrée comme vermifuge. Les œdèmes étaient traités par des emplâtres d’argile et de vinaigre.

La phytothérapie est la première des médecines douces, son utilisation permet sans doute de soigner les animaux et les humains depuis plus de 10 000 ans.
Le but de la médecine moderne avec sa pharmacologie chimique, ne date que d'une centaine d'années, elle tente d'imiter les principes actifs des plantes. Par exemple, les antibiotiques de synthèse copient l'action des antibiotiques découverts dans certains champignons (penicillum).
Au lieu de se substituer aux défenses naturelles de l'organisme la phytothérapie va les stimuler.
L'une des figures emblèmatiques de cette médecine fut au XVIe siècle le suisse Paracelse qui travailla pour extraire la quintessence de chaque plante.
Dans la plante on peut utiliser les feuilles, les racines, les fruits, les fleurs, etc.
Les plantes ne sont pas pour autant sans danger si l'on dépasse la dose prescrite, ce la peut provoquer des intoxications graves (belladone, digitale,etc.), sans pour cela être aussi toxique qu'un surdosage avec des produits de synthèse du même type.
En trouble du comportement chez le chien , on peut citer au passage la valériane qui a une action douce, c'est-à-dire qui ne mène pas comme les médications classiques (neuroleptiques)
à l'abrutissement ou à la levée de l'inhibition naturelle (respect de chef dans les problèmes de hiérarchie).

Les fleurs du Dr Bach
Edward Bach était anglais, il découvrit 7 types de bacilles intestinaux dont il fit des vaccins qu'il dynamisera en les appelant "nosodes" lorsqu'il découvrit l'homéopathie. A 43 ans il partit à la campagne afin de découvrir "les merveilleuses plantes de la nature", ce qu'il nommait "la vraie médecine".
Il découvrit 38 plantes de guérison et fit des élixirs à partir de fleurs et de bourgeons.
Les 38 élixirs sont adaptés à 38 "états d'âmes" et c'est le comportement, le tempérament de l'animal qui doit guider le choix. Selon le Dr Bach il n'y aurait aucune contre indication, aucun danger de surdosage, aucun effet secondaire.

Quelques exemples:
Chien destructeur, boulimique, ayant des dermites de léchage.
No 36 Folle avoine Bromus ramosus
Chien hyperexcité, dominant.
No 31 Vervein verbena officinalis
Chien anxieux, craintif.
No 25 Prunier myrobolan Prunus cerasifera

Le mélange S.O.S.
A donner en cas d'urgence. IL existe sous forme de gouttes, globules, spray, pommades. Sa préparation est à base de 5 essences prises parmi les 38. Il est recommandé au maître de l'avoir toujours avec soi car ses indications sont "tout choc psychique ou physique". Je connais beaucoup de maître qui donnent cela avant une expo pour les chiens sensibles et qui en prennent eux-mêmes avant un concours de travail avec leur chien...

Vous pouvez trouver ces remèdes naturels dans les pharmacies mais vous pouvez également en parler avec votre vétérinaire qui pourra vous conseiller utilement