Le conditionnement
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Le conditionnement
Conditionnement classique
Un article de Wikipédia.
Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant) est un concept du béhaviorisme initié par Ivan Pavlov au début du XXe siècle. Cette théorie s'intéresse aux résultats d'un apprentissage dû à l'association entre des stimuli de l'environnement et les réactions automatiques de l'organisme. Cette notion de réaction non volontaire est le principal point qui la différencie du conditionnement opérant. Suite aux études de Pavlov, John Watson s'intéressa aussi à ce conditionnement. Il croyait que tous les comportements complexes étaient des chaînes de comportements conditionnés. L'apprentissage par conditionnement classique serait la base de nombreuses phobies.
Concept
L'apprentissage pavlovien compte cinq variables:
Avant le conditionnement:
Stimulus neutre (SN): Stimulus qui ne déclenche, à prime abord, aucun réflexe, aucune réponse ou qui ne déclenche pas la réponse souhaitée.
Stimulus inconditionnel (SI) (ou stimulus inconditionné): Stimulus qui déclenche une réponse de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire.
Réponse inconditionnelle (RI) (ou réponse incondionnée): Réponse déclenchée par un stimulus de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire. Elle peut se manifester sous forme d’émotion ou de réflexe.
Après le conditionnement:
Stimulus conditionnel (SC) (ou stimulus conditionné): Stimulus initialement neutre (SN) qui finit par déclencher une réponse conditionnelle (RC) lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel (SI).
Réponse conditionnelle (RC) (ou réponse conditionnée): Réponse déclenchée par un stimulus conditionnel (SC) lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel (SI) (ainsi donc que la réponse inconditionnelle (RI)).
Le conditionnement:
Le conditionnement classique s'effectue lorsqu'un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionnel. Le stimulus inconditionnel déclenche automatiquement une certaine réponse : la réponse inconditionnelle. Puis, en présentant de façon régulière et fréquente un stimulus neutre en présence du stimulus inconditionnel une association habituellement inconsciente se crée entre les deux stimuli.
Ainsi, le stimulus neutre se transforme en stimulus conditionnel et reprend une réponse similaire, sinon une réponse identique, à celle du stimulus inconditionnel (donc, à la réponse inconditionnelle). Cette réponse est alors le réponse conditionnelle puisqu'elle reste la réponse voulue, celle du conditionnement classique.
On en déduit :
Stimulus inconditionnel ⇒ Réponse inconditionnelle
Stimulus neutre + Stimulus inconditionnel ⇒ Stimulus conditionnel
Après conditionnement : Stimulus conditionnel ⇒ Réponse conditionnelle
L'expérience de Watson
Avant même que le conditionnement classique soit définit et théorisé par Pavlov, Watson fit une expérience sur les comportements qui relevaient de ce type de conditionnement.
Watson avait tenté une expérience sur un jeune enfant, à une époque où les règles d'éthique n'étaient pas d'actualité en recherche en psychologie. Le psychologue avait d'abord présenté une petite souris blanche à l'enfant (SN). Jusqu'à ce moment, le garçon se réjouissait de la présence du petit animal. D'un autre côté, lorsque Watson frappait deux bâtons de métal ensemble (SI) afin de créer un son fort, celui-ci paniquait et se mettait à pleurer (RI).
Ainsi, lorsque le jeune garçon s'approchait pour jouer avec la souris blanche, Watson frappait les deux bâtons (SI) et l'enfant se mettait à pleurer (RI). En agissant de la sorte de façon fréquente et répétitive, Watson créait chez l'enfant une peur envers la (les) souris blanche(s). Après un certain temps, l'enfant craignait (RC) la souris blanche (SC) et pleurait (RC) lorsque elle s'approchait de lui.
Watson pu aussi constater qu'il était aussi devenu un SC pour l'enfant qui avait la même réaction face à lui. De plus, la peur que l'enfant avait de la souris blanche se généralisa autant envers les lapins blancs et les autres animaux à poil blanc mais aussi envers les manteaux de fourrure blanche.
Le chien de Pavlov
Au début du XXème siècle, Ivan Pavlov effectuait une recherche sur la salivation des chiens pour un programme de recherches sur la digestion. Pour ce, il pratiquait une incision dans la joue d’un chien et y insérait un tuyau qui récoltait la salive produite par la glande salivaire de l’animal. Ensuite, il mettait de la viande en poudre dans la gueule du chien et observait l’effet.
Il remarqua qu’un chien qui revenait dans le laboratoire de recherches après plusieurs fois, se mettait à saliver avant même qu’on le nourrisse. Le chien salivait à voir simplement la pièce, le plat où on mettait la nourriture, la personne qui la lui donnait ou encore à sentir l’odeur de la viande.
Pavlov vit dans ce phénomène la base de l’apprentissage et désigna ce phénomène par le nom de réflexe conditionnel (ou conditionné) ou réflexe de Pavlov. Par la suite, il se pencha sur cette découverte le reste de sa vie. Il élabora ainsi tout le concept du conditionnement répondant (qui ne fut appelé ainsi qu’à partir de Skinner).
Dans sa deuxième expérience sur le sujet, il présenta de la nourriture à un autre chien. Cette fois, le SI était la nourriture qui provoquait toujours la salivation du chien (RI). Conséquemment, Pavlov commença à faire sonner une cloche (SN) chaque fois qu’il se préparait à lui servir son repas. Après peu de temps, il réalisa que le chien salivait (RI ⇒ RC) dès qu’il entendait la cloche (SN ⇒ SC) et ce, même dans un cas où il ne lui apportait pas la nourriture.
Traitement des phobies
Il existe plusieurs techniques comportementales afin de traiter les phobies qui peuvent, entre autres, être le résultat d'un conditionnement classique. Soit :
Le contre-conditionnement : Il est possible d’associer progressivement un stimulus conditionnel (SC) (déclenchant une réponse conditionnelle (RC)) à un nouveau stimulus déclenchant une réponse incompatible ou opposée à cette réponse conditionnelle (RC).
Désensibilisation systématique : Faire disparaître graduellement la réponse conditionnelle (RC) de peur en présentant, au rythme de la personne, des représentations du stimulus conditionnel (SC), de la moins phobique à la plus phobique.
Immersion : Il s’agit d’affronter directement le stimulus conditionnel (SC).
Phénomènes liés au conditionnement classique.
Généralisation : La réponse conditionnelle (RC) est non seulement obtenue avec un stimulus précis, mais avec des éléments qui ont une certaine ressemblance avec ce stimulus conditionnel (SC).
Discrimination : La réponse conditionnelle (RC) est obtenue dans une situation avec des stimuli bien spécifiques et ne l’est pas dans d’autres semblables.
Extinction : La réponse conditionnelle (RC) peut diminuer et disparaître lorsque le stimulus conditionnel (SC) est présenté trop souvent sans le stimulus inconditionnel (SI).
Récupération spontanée : Une réponse conditionnelle (RC) réapparaît après une période d’extinction.
Un article de Wikipédia.
Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant) est un concept du béhaviorisme initié par Ivan Pavlov au début du XXe siècle. Cette théorie s'intéresse aux résultats d'un apprentissage dû à l'association entre des stimuli de l'environnement et les réactions automatiques de l'organisme. Cette notion de réaction non volontaire est le principal point qui la différencie du conditionnement opérant. Suite aux études de Pavlov, John Watson s'intéressa aussi à ce conditionnement. Il croyait que tous les comportements complexes étaient des chaînes de comportements conditionnés. L'apprentissage par conditionnement classique serait la base de nombreuses phobies.
Concept
L'apprentissage pavlovien compte cinq variables:
Avant le conditionnement:
Stimulus neutre (SN): Stimulus qui ne déclenche, à prime abord, aucun réflexe, aucune réponse ou qui ne déclenche pas la réponse souhaitée.
Stimulus inconditionnel (SI) (ou stimulus inconditionné): Stimulus qui déclenche une réponse de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire.
Réponse inconditionnelle (RI) (ou réponse incondionnée): Réponse déclenchée par un stimulus de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire. Elle peut se manifester sous forme d’émotion ou de réflexe.
Après le conditionnement:
Stimulus conditionnel (SC) (ou stimulus conditionné): Stimulus initialement neutre (SN) qui finit par déclencher une réponse conditionnelle (RC) lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel (SI).
Réponse conditionnelle (RC) (ou réponse conditionnée): Réponse déclenchée par un stimulus conditionnel (SC) lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel (SI) (ainsi donc que la réponse inconditionnelle (RI)).
Le conditionnement:
Le conditionnement classique s'effectue lorsqu'un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionnel. Le stimulus inconditionnel déclenche automatiquement une certaine réponse : la réponse inconditionnelle. Puis, en présentant de façon régulière et fréquente un stimulus neutre en présence du stimulus inconditionnel une association habituellement inconsciente se crée entre les deux stimuli.
Ainsi, le stimulus neutre se transforme en stimulus conditionnel et reprend une réponse similaire, sinon une réponse identique, à celle du stimulus inconditionnel (donc, à la réponse inconditionnelle). Cette réponse est alors le réponse conditionnelle puisqu'elle reste la réponse voulue, celle du conditionnement classique.
On en déduit :
Stimulus inconditionnel ⇒ Réponse inconditionnelle
Stimulus neutre + Stimulus inconditionnel ⇒ Stimulus conditionnel
Après conditionnement : Stimulus conditionnel ⇒ Réponse conditionnelle
L'expérience de Watson
Avant même que le conditionnement classique soit définit et théorisé par Pavlov, Watson fit une expérience sur les comportements qui relevaient de ce type de conditionnement.
Watson avait tenté une expérience sur un jeune enfant, à une époque où les règles d'éthique n'étaient pas d'actualité en recherche en psychologie. Le psychologue avait d'abord présenté une petite souris blanche à l'enfant (SN). Jusqu'à ce moment, le garçon se réjouissait de la présence du petit animal. D'un autre côté, lorsque Watson frappait deux bâtons de métal ensemble (SI) afin de créer un son fort, celui-ci paniquait et se mettait à pleurer (RI).
Ainsi, lorsque le jeune garçon s'approchait pour jouer avec la souris blanche, Watson frappait les deux bâtons (SI) et l'enfant se mettait à pleurer (RI). En agissant de la sorte de façon fréquente et répétitive, Watson créait chez l'enfant une peur envers la (les) souris blanche(s). Après un certain temps, l'enfant craignait (RC) la souris blanche (SC) et pleurait (RC) lorsque elle s'approchait de lui.
Watson pu aussi constater qu'il était aussi devenu un SC pour l'enfant qui avait la même réaction face à lui. De plus, la peur que l'enfant avait de la souris blanche se généralisa autant envers les lapins blancs et les autres animaux à poil blanc mais aussi envers les manteaux de fourrure blanche.
Le chien de Pavlov
Au début du XXème siècle, Ivan Pavlov effectuait une recherche sur la salivation des chiens pour un programme de recherches sur la digestion. Pour ce, il pratiquait une incision dans la joue d’un chien et y insérait un tuyau qui récoltait la salive produite par la glande salivaire de l’animal. Ensuite, il mettait de la viande en poudre dans la gueule du chien et observait l’effet.
Il remarqua qu’un chien qui revenait dans le laboratoire de recherches après plusieurs fois, se mettait à saliver avant même qu’on le nourrisse. Le chien salivait à voir simplement la pièce, le plat où on mettait la nourriture, la personne qui la lui donnait ou encore à sentir l’odeur de la viande.
Pavlov vit dans ce phénomène la base de l’apprentissage et désigna ce phénomène par le nom de réflexe conditionnel (ou conditionné) ou réflexe de Pavlov. Par la suite, il se pencha sur cette découverte le reste de sa vie. Il élabora ainsi tout le concept du conditionnement répondant (qui ne fut appelé ainsi qu’à partir de Skinner).
Dans sa deuxième expérience sur le sujet, il présenta de la nourriture à un autre chien. Cette fois, le SI était la nourriture qui provoquait toujours la salivation du chien (RI). Conséquemment, Pavlov commença à faire sonner une cloche (SN) chaque fois qu’il se préparait à lui servir son repas. Après peu de temps, il réalisa que le chien salivait (RI ⇒ RC) dès qu’il entendait la cloche (SN ⇒ SC) et ce, même dans un cas où il ne lui apportait pas la nourriture.
Traitement des phobies
Il existe plusieurs techniques comportementales afin de traiter les phobies qui peuvent, entre autres, être le résultat d'un conditionnement classique. Soit :
Le contre-conditionnement : Il est possible d’associer progressivement un stimulus conditionnel (SC) (déclenchant une réponse conditionnelle (RC)) à un nouveau stimulus déclenchant une réponse incompatible ou opposée à cette réponse conditionnelle (RC).
Désensibilisation systématique : Faire disparaître graduellement la réponse conditionnelle (RC) de peur en présentant, au rythme de la personne, des représentations du stimulus conditionnel (SC), de la moins phobique à la plus phobique.
Immersion : Il s’agit d’affronter directement le stimulus conditionnel (SC).
Phénomènes liés au conditionnement classique.
Généralisation : La réponse conditionnelle (RC) est non seulement obtenue avec un stimulus précis, mais avec des éléments qui ont une certaine ressemblance avec ce stimulus conditionnel (SC).
Discrimination : La réponse conditionnelle (RC) est obtenue dans une situation avec des stimuli bien spécifiques et ne l’est pas dans d’autres semblables.
Extinction : La réponse conditionnelle (RC) peut diminuer et disparaître lorsque le stimulus conditionnel (SC) est présenté trop souvent sans le stimulus inconditionnel (SI).
Récupération spontanée : Une réponse conditionnelle (RC) réapparaît après une période d’extinction.
Re: Le conditionnement
LE CONDITIONNEMENT
Il y a 2 types de conditionnement : le conditionnement opérant et le conditionnement répondant
1/ Le conditionnement répondant : est dit associatif, physiologique (Pavlov)
SI = stimulus inconditionnel = présentation de la nourriture
RI = réponse inconditionnelle (physiologique) = salivation devant la nourriture
SN = stimulus neutre placé devant RI = exemple : une sonnerie
Le SN devient après répétition SC (=stimulus conditionnel), SN se transforme après répétition en SC
SN remplacé par SC, à quoi on ajoute un renforcement ( par exemple la nourriture)
SC (stimulus conditionnel) est suivi de RI (réponse inconditionnelle) AVANT l’apparition du renforcement
On ne demande pas à l’animal de faire un choix, d’élaborer une stratégie, mais de répondre à un stimulus.
Expérience 1 :
On commence par un SI (qq chose qui stimule l’un des sens et va déclencher une action), on présente de la nourriture, suivi de rien et précédé de rien
On constate de la part du chien une RI (réponse inconditionnelle), purement physiologique = salivation devant la nourriture
Expérience 2 :
On place un SN (stimulus neutre), une sonnerie par exemple, juste avant la production de RI (nourriture) en même temps que la production de la nourriture
=> après plusieurs répétitions, on s’aperçoit que ce qui était le stimulus neutre devient le stimulus conditionnel -> en relation avec ce qu’on propose -> une condition pour le déclenchement de la réponse. On pourrait donc se passer de la nourriture pendant un certain temps, la sonnerie seule suffit à déclencher la salivation.
=> C’est un comportement répondant, car le chien ne fait que répondre, c’est inconditionnel, physiologique même
Le renforcement :
Si, par exemple lors de l’exercice de rappel, on donne au chien une récompense, croquette ou autre lorsqu’il est revenu, on fait un renforcement. On met en place un conditionnement répondant qui fait que les fois suivantes, quand on lancera le mot qui correspond au rappel, ce son sera associé au biscuit, et le chien revient. Il a associé un signal tout à fait artificiel (le rappel) à quelque chose d’agréable pour lui.
2/ Le conditionnement opérant (ou instrumental) : élaboré par Skinner.
Dans ce type de conditionnement, c’est le sujet qui va sélectionner lui même les opérations qui lui sont favorables (= les bonnes) après en avoir testé les opérations qu’il effectue au hasard.
Apprentissage essais – erreurs : l’animal fait d’abord de mauvais choix avant de trouver le bon
L’expérience de Skinner :
Une boite insonorisée (soit sans aucun stimulus extérieur) avec différents instruments (leviers, poussoirs, etc.) qui apportent des réponses, sous forme de courant électrique ou de grain de blé. L’animal (ici un rat) va au hasard appuyer sur tel ou tel objet, ce qui va déclencher une réaction électrique ou faire tomber de la nourriture.
-> l’animal choisit, il est opérant, il modifie son environnement lui même en utilisant la bonne commande
-> l’animal a plus d’autonomie dans le conditionnement opérant que dans le comportement répondant
Le renforcement se fait lui même, puisqu’il fait tomber un grain de blé mais on peut, là aussi, renforcer un comportement qu’on souhaitait, qu’on avait prémédité et que le chien a trouvé tout seul après plusieurs essais - erreurs
=> dans ces 2 types de renforcement, le chien est soit actif (conditionnement opérant-> il agit) soit passif (répondant-> il répond)
Il y a 2 types de conditionnement : le conditionnement opérant et le conditionnement répondant
1/ Le conditionnement répondant : est dit associatif, physiologique (Pavlov)
SI = stimulus inconditionnel = présentation de la nourriture
RI = réponse inconditionnelle (physiologique) = salivation devant la nourriture
SN = stimulus neutre placé devant RI = exemple : une sonnerie
Le SN devient après répétition SC (=stimulus conditionnel), SN se transforme après répétition en SC
SN remplacé par SC, à quoi on ajoute un renforcement ( par exemple la nourriture)
SC (stimulus conditionnel) est suivi de RI (réponse inconditionnelle) AVANT l’apparition du renforcement
On ne demande pas à l’animal de faire un choix, d’élaborer une stratégie, mais de répondre à un stimulus.
Expérience 1 :
On commence par un SI (qq chose qui stimule l’un des sens et va déclencher une action), on présente de la nourriture, suivi de rien et précédé de rien
On constate de la part du chien une RI (réponse inconditionnelle), purement physiologique = salivation devant la nourriture
Expérience 2 :
On place un SN (stimulus neutre), une sonnerie par exemple, juste avant la production de RI (nourriture) en même temps que la production de la nourriture
=> après plusieurs répétitions, on s’aperçoit que ce qui était le stimulus neutre devient le stimulus conditionnel -> en relation avec ce qu’on propose -> une condition pour le déclenchement de la réponse. On pourrait donc se passer de la nourriture pendant un certain temps, la sonnerie seule suffit à déclencher la salivation.
=> C’est un comportement répondant, car le chien ne fait que répondre, c’est inconditionnel, physiologique même
Le renforcement :
Si, par exemple lors de l’exercice de rappel, on donne au chien une récompense, croquette ou autre lorsqu’il est revenu, on fait un renforcement. On met en place un conditionnement répondant qui fait que les fois suivantes, quand on lancera le mot qui correspond au rappel, ce son sera associé au biscuit, et le chien revient. Il a associé un signal tout à fait artificiel (le rappel) à quelque chose d’agréable pour lui.
2/ Le conditionnement opérant (ou instrumental) : élaboré par Skinner.
Dans ce type de conditionnement, c’est le sujet qui va sélectionner lui même les opérations qui lui sont favorables (= les bonnes) après en avoir testé les opérations qu’il effectue au hasard.
Apprentissage essais – erreurs : l’animal fait d’abord de mauvais choix avant de trouver le bon
L’expérience de Skinner :
Une boite insonorisée (soit sans aucun stimulus extérieur) avec différents instruments (leviers, poussoirs, etc.) qui apportent des réponses, sous forme de courant électrique ou de grain de blé. L’animal (ici un rat) va au hasard appuyer sur tel ou tel objet, ce qui va déclencher une réaction électrique ou faire tomber de la nourriture.
-> l’animal choisit, il est opérant, il modifie son environnement lui même en utilisant la bonne commande
-> l’animal a plus d’autonomie dans le conditionnement opérant que dans le comportement répondant
Le renforcement se fait lui même, puisqu’il fait tomber un grain de blé mais on peut, là aussi, renforcer un comportement qu’on souhaitait, qu’on avait prémédité et que le chien a trouvé tout seul après plusieurs essais - erreurs
=> dans ces 2 types de renforcement, le chien est soit actif (conditionnement opérant-> il agit) soit passif (répondant-> il répond)
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