Les conduites agressives
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Les conduites agressives
Les conduites agressives
Pour les propriétaires de l’animal, un chien qui agresse est une situation inattendue et décevante. La famille est bouleversée croit que son chien est devenu fou, car la déception est telle qu’il faut bien trouver une explication.
Un comportement agressif ne se produit jamais sans raisons, c’est généralement le fruit d’incompréhensions et de non respect des codes canins. Alors attention aux mauvais conseils donnés à tout bout de champs, par des personnes se disant « spécialiste, expérimentés », mais ne connaissant aucunement le comportement et la communication animale.
Avant une conduite agressive, vient la menace qui est une forme de communication et est considérée comme un moyen d’éviter l’agression. Elle sert à prévenir, à dissuader de ne pas insister, à intimider par ses postures et des grognements, à conquérir peut être un lieu convoité ou une femelle en œstrus, et enfin à dominer d’autres chiens.
Pour qu’une menace soit efficace, trois conditions sont nécessaires. Elle doit être comprise par l’individu ciblé, elle doit être crédible, et que la cible ne puisse se soustraire à la menace.
Il est primordial de savoir détecter et ne pas ignorer une menace produite par un chien, de la respecter si l’on veut éviter tous risques de conduites agressives.
L’agression a pour but de porter atteinte à l’intégrité physique d’un individu.
L’agression est souvent observée lorsque les menaces sont inefficaces, insuffisante et non crédibles.
On retrouvera trois phases dans le déroulement d’une conduite agressive :
La menace, qui sert à éviter l’agression, à faire cesser le comportement de l’autre individu. L’animal utilise des postures, des mimiques et lance un regard fixe.
La morsure, se produit si la menace est insuffisante, elle peut prendre une forme différente en fonction de sa signification. Elle pourra être unique et brève comme forte sans lâcher prise.
L’apaisement, si la morsure a suffit à soumettre l’autre individu. C’est souvent par le léchage qu’a lieu l’apaisement chez le chien, une manière de ramener la paix. Attention, malgré de nombreuses croyances, ce n’est pas un signe de culpabilité, ni une excuse pour une faute commise. Chez l’homme, voici un exemple de rituel sportif : on serre la main après une compétition, pour ramener l’ambiance à un climat supportable.
Il existe de nombreuses raisons pouvant déclencher des conduites agressives chez nos compagnons, voici une classification :
L’agression entre mâles : elle se manifeste le plus souvent pour une raison hiérarchique, pour dominer un autre chien ; soit pour une raison sexuelle, s’il y a deux chiens pour une seule femelle ; pour un enjeu comme la nourriture ou un jouet qui a un intérêt fort pour le chien. L’agression entre mâles est souvent inquiétante et très impressionnante, puisqu’elle sert à dissuader à contraindre l’autre chien à son autorité, il doit donc être le plus impressionnant possible, être crédible à l’autre individu.
L’agression entre femelle : une chienne gestante ou même simplement en période d’œstrus, tolèrera parfois difficilement la proximité d’une autre femelle. Historiquement il s’agissait d’un comportement d’autorégulation du nombre d’individu dans la meute. Mais aujourd’hui chez le chien familier, animal captif, l’expression d’un certain nombre de ses comportements est étouffée par l’homme. Ce sera maintenant plus fréquemment de la rivalité quant à la relation au maître.
L’agression par irritation (douleur) : ex : un chien souffrant d’arthrose se lève et se déplace généralement avec précaution. S’il est obligé de le faire avec vivacité, la douleur ressentie peut le conduire à agresser. La répétition d’une situation semblable peut générer un véritable apprentissage, qui amènera le chien à menacer avant d’être contraint à se déplacer rapidement. Bien des morsures sur les enfants dépendent de ce type de situations, ainsi que lors de brossages répétitifs, parfois douloureux.
La frustration et toutes situations anxiogènes peuvent être aussi des causes d’agressions par irritation.
L’agression « instrumentalisée » : c’est une agression imprévisible puisque le chien n’a plus aucun signe de menace pour prévenir lorsque des situations lui sont intolérables. On a appris au chien à mettre un terme à une menace par la morsure, donc par la suite celui-ci agressera préventivement. Dans certains milieux, le chien est conditionné pour mordre, c’est une modification de son comportement social qui n’est pas rare chez le chien familier. Si une séquence comme au dressage se reproduit par hasard, le chien conditionné va réagir même s’il ne faut pas. De nombreux accident surviennent de cette soit disant « éducation ».
L’agression maternelle : c’est un comportement phylogénétique (transmit). C’est la défense des petits pour la continuité de l’espèce. Une chienne dont les chiots sont menacés se mettra en danger pour les protéger et ainsi pourra agresser.
L’agression instrumentalisée (conduite agressive instrumentalisée) : c’est une conduite qui consiste pour l’animal, à agresser préventivement, lorsque dans le passé ce comportement s’est avéré efficace. L’animal qui aura ainsi appris à mettre un terme à une menace, aura tendance à réduire très sensiblement la durée des phases d’avertissement précédent l’agression. Il n’y a pratiquement plus de menace, et ce n’est pas rare chez le chien familier. Dans certains milieux de dressage l’animal est conditionné pour mordre, c’est une modification du comportement social du chien.
L’agression par peur : une des plus fréquentes chez le chien familier. Il peut agresser par peur d’être agresser lui-même, par peur seulement d’un bruit, d’une odeur... Par peur on peut fuir, se soumettre mais aussi agresser, si la menace na pas été entendu.
Le risque est plus grand lorsque l’animal est acculé, coincé, tenu en laisse et qu’il ne peut s’échapper.
L’agression redirigée : on la retrouve s’il y a impossibilité d’agresser la cible, tout en ayant la motivation d’agresser, souvent dans un groupe de chien libre, un individu qui a été provoqué par un autre, s’en prendra à un autre chien qui se trouvait là par hasard.
La mutilation : l’animal se lèche jusqu’à la plaie, il redirige une forme d’agression sur lui.
La destruction : parfois le chien peut détruire l’intérieur d’une voiture car il ressent de l’angoisse et ne peut pas agir, sortir et fuir, c’est une situation anxiogène pour lui.
Certaines agressions comme l’agression territoriale ne concernent plus le chien familier qui est un animal captif, donc qui n’a plus de territoire. Très dépendant de l’humain et modelé par lui pendant des siècles, certains comportements ont disparus.
Pour les propriétaires de l’animal, un chien qui agresse est une situation inattendue et décevante. La famille est bouleversée croit que son chien est devenu fou, car la déception est telle qu’il faut bien trouver une explication.
Un comportement agressif ne se produit jamais sans raisons, c’est généralement le fruit d’incompréhensions et de non respect des codes canins. Alors attention aux mauvais conseils donnés à tout bout de champs, par des personnes se disant « spécialiste, expérimentés », mais ne connaissant aucunement le comportement et la communication animale.
Avant une conduite agressive, vient la menace qui est une forme de communication et est considérée comme un moyen d’éviter l’agression. Elle sert à prévenir, à dissuader de ne pas insister, à intimider par ses postures et des grognements, à conquérir peut être un lieu convoité ou une femelle en œstrus, et enfin à dominer d’autres chiens.
Pour qu’une menace soit efficace, trois conditions sont nécessaires. Elle doit être comprise par l’individu ciblé, elle doit être crédible, et que la cible ne puisse se soustraire à la menace.
Il est primordial de savoir détecter et ne pas ignorer une menace produite par un chien, de la respecter si l’on veut éviter tous risques de conduites agressives.
L’agression a pour but de porter atteinte à l’intégrité physique d’un individu.
L’agression est souvent observée lorsque les menaces sont inefficaces, insuffisante et non crédibles.
On retrouvera trois phases dans le déroulement d’une conduite agressive :
La menace, qui sert à éviter l’agression, à faire cesser le comportement de l’autre individu. L’animal utilise des postures, des mimiques et lance un regard fixe.
La morsure, se produit si la menace est insuffisante, elle peut prendre une forme différente en fonction de sa signification. Elle pourra être unique et brève comme forte sans lâcher prise.
L’apaisement, si la morsure a suffit à soumettre l’autre individu. C’est souvent par le léchage qu’a lieu l’apaisement chez le chien, une manière de ramener la paix. Attention, malgré de nombreuses croyances, ce n’est pas un signe de culpabilité, ni une excuse pour une faute commise. Chez l’homme, voici un exemple de rituel sportif : on serre la main après une compétition, pour ramener l’ambiance à un climat supportable.
Il existe de nombreuses raisons pouvant déclencher des conduites agressives chez nos compagnons, voici une classification :
L’agression entre mâles : elle se manifeste le plus souvent pour une raison hiérarchique, pour dominer un autre chien ; soit pour une raison sexuelle, s’il y a deux chiens pour une seule femelle ; pour un enjeu comme la nourriture ou un jouet qui a un intérêt fort pour le chien. L’agression entre mâles est souvent inquiétante et très impressionnante, puisqu’elle sert à dissuader à contraindre l’autre chien à son autorité, il doit donc être le plus impressionnant possible, être crédible à l’autre individu.
L’agression entre femelle : une chienne gestante ou même simplement en période d’œstrus, tolèrera parfois difficilement la proximité d’une autre femelle. Historiquement il s’agissait d’un comportement d’autorégulation du nombre d’individu dans la meute. Mais aujourd’hui chez le chien familier, animal captif, l’expression d’un certain nombre de ses comportements est étouffée par l’homme. Ce sera maintenant plus fréquemment de la rivalité quant à la relation au maître.
L’agression par irritation (douleur) : ex : un chien souffrant d’arthrose se lève et se déplace généralement avec précaution. S’il est obligé de le faire avec vivacité, la douleur ressentie peut le conduire à agresser. La répétition d’une situation semblable peut générer un véritable apprentissage, qui amènera le chien à menacer avant d’être contraint à se déplacer rapidement. Bien des morsures sur les enfants dépendent de ce type de situations, ainsi que lors de brossages répétitifs, parfois douloureux.
La frustration et toutes situations anxiogènes peuvent être aussi des causes d’agressions par irritation.
L’agression « instrumentalisée » : c’est une agression imprévisible puisque le chien n’a plus aucun signe de menace pour prévenir lorsque des situations lui sont intolérables. On a appris au chien à mettre un terme à une menace par la morsure, donc par la suite celui-ci agressera préventivement. Dans certains milieux, le chien est conditionné pour mordre, c’est une modification de son comportement social qui n’est pas rare chez le chien familier. Si une séquence comme au dressage se reproduit par hasard, le chien conditionné va réagir même s’il ne faut pas. De nombreux accident surviennent de cette soit disant « éducation ».
L’agression maternelle : c’est un comportement phylogénétique (transmit). C’est la défense des petits pour la continuité de l’espèce. Une chienne dont les chiots sont menacés se mettra en danger pour les protéger et ainsi pourra agresser.
L’agression instrumentalisée (conduite agressive instrumentalisée) : c’est une conduite qui consiste pour l’animal, à agresser préventivement, lorsque dans le passé ce comportement s’est avéré efficace. L’animal qui aura ainsi appris à mettre un terme à une menace, aura tendance à réduire très sensiblement la durée des phases d’avertissement précédent l’agression. Il n’y a pratiquement plus de menace, et ce n’est pas rare chez le chien familier. Dans certains milieux de dressage l’animal est conditionné pour mordre, c’est une modification du comportement social du chien.
L’agression par peur : une des plus fréquentes chez le chien familier. Il peut agresser par peur d’être agresser lui-même, par peur seulement d’un bruit, d’une odeur... Par peur on peut fuir, se soumettre mais aussi agresser, si la menace na pas été entendu.
Le risque est plus grand lorsque l’animal est acculé, coincé, tenu en laisse et qu’il ne peut s’échapper.
L’agression redirigée : on la retrouve s’il y a impossibilité d’agresser la cible, tout en ayant la motivation d’agresser, souvent dans un groupe de chien libre, un individu qui a été provoqué par un autre, s’en prendra à un autre chien qui se trouvait là par hasard.
La mutilation : l’animal se lèche jusqu’à la plaie, il redirige une forme d’agression sur lui.
La destruction : parfois le chien peut détruire l’intérieur d’une voiture car il ressent de l’angoisse et ne peut pas agir, sortir et fuir, c’est une situation anxiogène pour lui.
Certaines agressions comme l’agression territoriale ne concernent plus le chien familier qui est un animal captif, donc qui n’a plus de territoire. Très dépendant de l’humain et modelé par lui pendant des siècles, certains comportements ont disparus.
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