Chien dépression
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Chien dépression
Chien dépression
Ne riez pas... il peut arriver que nos toutous, qui ne comprennent pas bien notre monde trop "humain", réagissent comme une personne anxieuse, dépressive,... Ce phénomène de stress est bien connu chez les humains aujourd'hui et il fait partie intégrante de notre monde moderne. Mais chez le chien, ce phénomène est aussi présent... Mettez-vous seulement à sa place... Imaginez-vous au milieu d'individus totalement diffèrents morphologiquement et de caractère (et donc de morale!)... Croyez-vous que vous tiendrez le coup? Tout en sachant que vous ne comprenez que très peu le langage de ces individus et que vous ne pouvez vous exprimer comme vous le souhaitez... Par peur de défier leur logique ou même, comportement typiquement humain, de décevoir la personne supérieure de la hiérarchie... Pourtant, on s'attache à dire que le chien est le meilleur ami de l'homme, je ne défierais pas ce dire puisqu'il est plus facile de parler à une personne qui, elle, ne répond pas et donc, ne nous contredira pas! Pour le chien, vous n'êtes pas un ami, mais un supérieur hiérarchique... Bien que dans sa conception de "supérieur" soit totalement diffèrente de la nôtre sur un point: pour le chien, ce supérieur est celui qui aime, et que l'on aime, et qui montre sa tendresse comme son mécontentement! Chez nous, le supérieur est celui à qui nous devons obéir par respect ou logique, un point c'est tout!
1. Ce qui mène vers l'anxiété:
Il existe divers exemples qui mène vers l'anxiété chez le chien et il suffit de peu pour rendre un animal anxieux: coup de tonnerre, pètards, peur d'un passant, examen chez un vétérinaire, internement dans une SPA, isolement, retour de vacances,...
Les chiens réagissent à ce stress par différents moyens: Fuite, tremblement, ronger des ongles, tourner en rond, se figer, regarde inquiet, attaque, se raidir, grognement, urine, vidage des glandes anales, morsure, aboiement, hurlement, destruction, souillure, refus de nourriture, tristesse,...
Ces exemples montrent une réaction à un stress à un environnement perturbant pour le chien. Certains changeront de comportements, d'autres présenteront des problèmes physiques. Ces chiens-là souffrent de craintes, de peur, d'anxiété, de phobie...
La crainte: Un chien qui réagit par crainte adopte une réaction émotionnelle modérée et une réaction comportementale adaptive et efficace: Fuite, évitement, intimidation, ... En fait, le chien craintif fuit et évite le stimulis qui le rend ou l'a déjà rendu nerveux et qu'il croit être dangereux. L'échappement lui permet de conserver un certain équilibre émotionnel. Sa réaction est donc efficace et lui évite une souffrance psychique. Il n'y a donc aucune séquelle à ce genre de réaction. Malgré que le chien se bloque contre ce stimulis, cela n'influence pas ses facultés d'apprentissage. Ce stimulis peut être de différente nature: bruit, personne, voiture, chat, etc.
La peur: Suite à une situation de détresse (agression sans la possibilité de réaction comportementale efficace), le chien présente une réaction organique et, soit un inhibition accompagnée d'activités substitutives, soit une réaction critique (agressivité par peur)... Etant donné que le chien ne sait pas échapper à cette agression, il choisira d'autres réactions comportementales:
- Inhibition: le chien fait le mort... Il adopte une posture de soumission... Une inhibition, par peur peut-être, telle que le chien acceptera sans contrainte les positions auxquelles on le force (catalepsie). Certains cas peuvent devenir graves au point de simuler réellement une paralysie ou une perte de sensibilité lors de l'étude des réflexes neurologiques.
L'inhibition motrice s'accompagne, elle, d'autres comportement: prise d'aliments, de boisson, toilette du poil... Ceci peut provoquer des anorexies (arrêt alimentaire), des adipsies (arrêt de boire) et l'absence du comportement de toilette conduit à des problèmes de peau.
- Activités substitutives (ou de déplacements): elles apparaissent lors de conflit, de stress ou de frustration. Les plus fréquentes sont: la polyphagie (augmentation de l'appétit) conduisant à l'obésité, la polydipsie (augmentation de la soif) ou potomanie et les lésions cutanées lors de lèchages exagérés avec rongement des ongles (onychophagie) et lèchage du pelage (trichotillomanie). Grâce à ses activités, le chien s'évite de souffrir!
- L'agressivité par peur: c'est le cas du chien qui ne peut pas fuir devant une agression réelle ou imaginaire. Dans ce cas, le problème est d'ordre psychiatrique.
- Phobie: c'est une réaction de peur face à un stimulis qui n'est pas en elle-même une agression. Dans le développement des phobies, un des grands responsables est le manque de sociabilisation et d'habituation sensorielle du chien lors de la période critique de 3 semaines à 3 mois. L'autre élément responsable est l'apprentissage à partir d'un stress initial. La phobie s'accompagne de toutes les réactions comportementales et physiques de la peur.
2. Les anxiétés les plus courantes:
Les peurs et phobie du bruit (orage, feux d'artifice, pètard, coups de feu, ...)
Le chien réagira de diffèrentes façons: aboiements, fuite vers un endroit où le bruit s'entend moins, ...
La technique thérapeutique conseillée est une désensibilisation, il existe deux méthodes:
(1) On habitue le chien à des bruits d'intensité croissante (grâce à un magnétophone par exemple) et pendant qu'il prête une attention particulière à autre chose que ce bruit: repas, jeu, etc. Dés que le chien réagit par peur, on diminue le son et augmente progressivement jusqu'à ce que le son soit d'intensité égale au stimulis.
(2) On diminue la sensibilité accoustique du chien par des médicaments spécifiques. On réduit les doses jusq'à ce que le chien ne présente plus aucune peur au bruit stressant.
Anorexie mentale ou psychogène
Elle est souvent due au retour de vacances et de cette perte d'un climat réjouissant ou des changements dans la famille (décès, naissance). Elle s'apparente à une dépression réactionnelle. Inhibition de la locomotion et de l'appétit (anorexie), il existe parfaois d'autres réactions comme le lèchage des pattes et le rongement des ongles.
Anxiété de déritualisation
Un chien s'accoutume à un certain climat, celui de son maître. Ici, nous parlons du placement dans une SPA ou du changement de maître. Il peut se développer (en fait, dans les 2/3 des cas, ce qui est relativement élevé) une anxiété intermittente avec le plus souvent une agressivité par peur, l'anxiété s'accompagnant d'inhibition. Il faut donc, ici, tenter de récupérer les anciens rituels ou en installer de nouveaux.
Ne riez pas... il peut arriver que nos toutous, qui ne comprennent pas bien notre monde trop "humain", réagissent comme une personne anxieuse, dépressive,... Ce phénomène de stress est bien connu chez les humains aujourd'hui et il fait partie intégrante de notre monde moderne. Mais chez le chien, ce phénomène est aussi présent... Mettez-vous seulement à sa place... Imaginez-vous au milieu d'individus totalement diffèrents morphologiquement et de caractère (et donc de morale!)... Croyez-vous que vous tiendrez le coup? Tout en sachant que vous ne comprenez que très peu le langage de ces individus et que vous ne pouvez vous exprimer comme vous le souhaitez... Par peur de défier leur logique ou même, comportement typiquement humain, de décevoir la personne supérieure de la hiérarchie... Pourtant, on s'attache à dire que le chien est le meilleur ami de l'homme, je ne défierais pas ce dire puisqu'il est plus facile de parler à une personne qui, elle, ne répond pas et donc, ne nous contredira pas! Pour le chien, vous n'êtes pas un ami, mais un supérieur hiérarchique... Bien que dans sa conception de "supérieur" soit totalement diffèrente de la nôtre sur un point: pour le chien, ce supérieur est celui qui aime, et que l'on aime, et qui montre sa tendresse comme son mécontentement! Chez nous, le supérieur est celui à qui nous devons obéir par respect ou logique, un point c'est tout!
1. Ce qui mène vers l'anxiété:
Il existe divers exemples qui mène vers l'anxiété chez le chien et il suffit de peu pour rendre un animal anxieux: coup de tonnerre, pètards, peur d'un passant, examen chez un vétérinaire, internement dans une SPA, isolement, retour de vacances,...
Les chiens réagissent à ce stress par différents moyens: Fuite, tremblement, ronger des ongles, tourner en rond, se figer, regarde inquiet, attaque, se raidir, grognement, urine, vidage des glandes anales, morsure, aboiement, hurlement, destruction, souillure, refus de nourriture, tristesse,...
Ces exemples montrent une réaction à un stress à un environnement perturbant pour le chien. Certains changeront de comportements, d'autres présenteront des problèmes physiques. Ces chiens-là souffrent de craintes, de peur, d'anxiété, de phobie...
La crainte: Un chien qui réagit par crainte adopte une réaction émotionnelle modérée et une réaction comportementale adaptive et efficace: Fuite, évitement, intimidation, ... En fait, le chien craintif fuit et évite le stimulis qui le rend ou l'a déjà rendu nerveux et qu'il croit être dangereux. L'échappement lui permet de conserver un certain équilibre émotionnel. Sa réaction est donc efficace et lui évite une souffrance psychique. Il n'y a donc aucune séquelle à ce genre de réaction. Malgré que le chien se bloque contre ce stimulis, cela n'influence pas ses facultés d'apprentissage. Ce stimulis peut être de différente nature: bruit, personne, voiture, chat, etc.
La peur: Suite à une situation de détresse (agression sans la possibilité de réaction comportementale efficace), le chien présente une réaction organique et, soit un inhibition accompagnée d'activités substitutives, soit une réaction critique (agressivité par peur)... Etant donné que le chien ne sait pas échapper à cette agression, il choisira d'autres réactions comportementales:
- Inhibition: le chien fait le mort... Il adopte une posture de soumission... Une inhibition, par peur peut-être, telle que le chien acceptera sans contrainte les positions auxquelles on le force (catalepsie). Certains cas peuvent devenir graves au point de simuler réellement une paralysie ou une perte de sensibilité lors de l'étude des réflexes neurologiques.
L'inhibition motrice s'accompagne, elle, d'autres comportement: prise d'aliments, de boisson, toilette du poil... Ceci peut provoquer des anorexies (arrêt alimentaire), des adipsies (arrêt de boire) et l'absence du comportement de toilette conduit à des problèmes de peau.
- Activités substitutives (ou de déplacements): elles apparaissent lors de conflit, de stress ou de frustration. Les plus fréquentes sont: la polyphagie (augmentation de l'appétit) conduisant à l'obésité, la polydipsie (augmentation de la soif) ou potomanie et les lésions cutanées lors de lèchages exagérés avec rongement des ongles (onychophagie) et lèchage du pelage (trichotillomanie). Grâce à ses activités, le chien s'évite de souffrir!
- L'agressivité par peur: c'est le cas du chien qui ne peut pas fuir devant une agression réelle ou imaginaire. Dans ce cas, le problème est d'ordre psychiatrique.
- Phobie: c'est une réaction de peur face à un stimulis qui n'est pas en elle-même une agression. Dans le développement des phobies, un des grands responsables est le manque de sociabilisation et d'habituation sensorielle du chien lors de la période critique de 3 semaines à 3 mois. L'autre élément responsable est l'apprentissage à partir d'un stress initial. La phobie s'accompagne de toutes les réactions comportementales et physiques de la peur.
2. Les anxiétés les plus courantes:
Les peurs et phobie du bruit (orage, feux d'artifice, pètard, coups de feu, ...)
Le chien réagira de diffèrentes façons: aboiements, fuite vers un endroit où le bruit s'entend moins, ...
La technique thérapeutique conseillée est une désensibilisation, il existe deux méthodes:
(1) On habitue le chien à des bruits d'intensité croissante (grâce à un magnétophone par exemple) et pendant qu'il prête une attention particulière à autre chose que ce bruit: repas, jeu, etc. Dés que le chien réagit par peur, on diminue le son et augmente progressivement jusqu'à ce que le son soit d'intensité égale au stimulis.
(2) On diminue la sensibilité accoustique du chien par des médicaments spécifiques. On réduit les doses jusq'à ce que le chien ne présente plus aucune peur au bruit stressant.
Anorexie mentale ou psychogène
Elle est souvent due au retour de vacances et de cette perte d'un climat réjouissant ou des changements dans la famille (décès, naissance). Elle s'apparente à une dépression réactionnelle. Inhibition de la locomotion et de l'appétit (anorexie), il existe parfaois d'autres réactions comme le lèchage des pattes et le rongement des ongles.
Anxiété de déritualisation
Un chien s'accoutume à un certain climat, celui de son maître. Ici, nous parlons du placement dans une SPA ou du changement de maître. Il peut se développer (en fait, dans les 2/3 des cas, ce qui est relativement élevé) une anxiété intermittente avec le plus souvent une agressivité par peur, l'anxiété s'accompagnant d'inhibition. Il faut donc, ici, tenter de récupérer les anciens rituels ou en installer de nouveaux.
Re: Chien dépression
http://wamiz.com/chiens/conseil/la-depression-chez-le-chien-3575.html?utm_source=Oempro&utm_medium=Email&utm_content=Subscriber%2332412&utm_campaign=Newsletter+du+jeudi+30+Mai+2013
On a tendance à penser que cette maladie ne frappe que les humains, mais les animaux, et notamment les chiens, peuvent eux aussi souffrir de dépression. Stress, frustration, émotion, sont autant de causes pouvant engendrer chez nos compagnons à 4 pattes un état dépressif.
Jean-Luc Fourtier, éducateur canin, revient sur ces troubles, et nous donne de précieux conseils pour comprendre et soigner un chien déprimé.
Le stress
Le stress signale un danger pour le corps. La production d’adrénaline, une hormone produite par les capsules surrénales, est trop forte. Les muscles se contractent, le temps de réaction est écourté.
Lorsqu’une telle situation se répète ou se prolonge, le chien risque un véritable surmenage physique. Il est submergé par la fatigue, qui peut entraîner un grave état dépressif.
Ce stress peut être repéré grâce à la fréquence de la respiration et celle du pouls. Il est souvent engendré par un changement de situation dans l’univers du chien.
Un déménagement, qui l’oblige à épouser un autre mode de vie, évoluer dans un autre environnement, par exemple de la campagne à la ville, peut entraîner un état dépressif.
L’agitation dans une maison où vivent des enfants bruyants et turbulents peut également être stressante pour un chien, surtout s'il a un tempérament peu actif.
La frustration
Un chien auquel on interdit un plaisir, alors qu'il lui était jusqu'à présent accordé (une promenade par exemple), installe l’insatisfaction permanente.
La frustration peut aussi affecter un chien qui se voit soudainement imposer la présence d'un jeune congénère. Pour peu que l’on bouleverse le schéma de meute auquel il se réfère, son psychisme est diminué.
Or lorsqu’il y a rupture d’un équilibre entre les circonstances extérieures et la personnalité du sujet, il en découle un stress. De l’agression à la dépression qui exclut toute joie de vivre et énergie, les réactions diffèrent selon les chiens.
L’anxiété, considérée comme pathologique chez le chien (à la différence de l’homme), peut également conduire à la dépression. Il s’agit d’un état réactionnel tissé d’émotions analogues à celles de la peur. Un changement dans l'environnement du chien déclenche ce genre d’émotions.
Les comportementalistes relèvent parmi les facteurs d’anxiété des exemples quotidiens tels le chien né à la campagne qui ne supporte pas les bruits de la ville, ou le chien atteint du syndrome de privation…
Ce dernier cas montre un animal séparé trop tôt de sa mère. Le chiot présente un développement comportemental inachevé. L’hyper-attachement dont il fait preuve l’entraîne vers une anxiété de séparation.
Une émotion trop forte
La dépression réactionnelle survient en réponse à une émotion violente. Indifférence à l’environnement, anorexie, frigidité ou impuissance sont autant de symptômes de cet état.
Le traitement, qui ne doit pas empêcher le chien de poursuivre ses activités physiques, comprend essentiellement des antidépresseurs dénués d’effet sédatif.
Le chien a surtout, et avant tout, besoin d’affection pour sortir d’un état dépressif. Il est important de bien s'assurer qu'il s'agisse vraiment d'une dépression et non d'une grosse fatigue passagère. Consultez votre vétérinaire, qui après plusieurs jours, pourra poser son diagnostic.
On a tendance à penser que cette maladie ne frappe que les humains, mais les animaux, et notamment les chiens, peuvent eux aussi souffrir de dépression. Stress, frustration, émotion, sont autant de causes pouvant engendrer chez nos compagnons à 4 pattes un état dépressif.
Jean-Luc Fourtier, éducateur canin, revient sur ces troubles, et nous donne de précieux conseils pour comprendre et soigner un chien déprimé.
Le stress
Le stress signale un danger pour le corps. La production d’adrénaline, une hormone produite par les capsules surrénales, est trop forte. Les muscles se contractent, le temps de réaction est écourté.
Lorsqu’une telle situation se répète ou se prolonge, le chien risque un véritable surmenage physique. Il est submergé par la fatigue, qui peut entraîner un grave état dépressif.
Ce stress peut être repéré grâce à la fréquence de la respiration et celle du pouls. Il est souvent engendré par un changement de situation dans l’univers du chien.
Un déménagement, qui l’oblige à épouser un autre mode de vie, évoluer dans un autre environnement, par exemple de la campagne à la ville, peut entraîner un état dépressif.
L’agitation dans une maison où vivent des enfants bruyants et turbulents peut également être stressante pour un chien, surtout s'il a un tempérament peu actif.
La frustration
Un chien auquel on interdit un plaisir, alors qu'il lui était jusqu'à présent accordé (une promenade par exemple), installe l’insatisfaction permanente.
La frustration peut aussi affecter un chien qui se voit soudainement imposer la présence d'un jeune congénère. Pour peu que l’on bouleverse le schéma de meute auquel il se réfère, son psychisme est diminué.
Or lorsqu’il y a rupture d’un équilibre entre les circonstances extérieures et la personnalité du sujet, il en découle un stress. De l’agression à la dépression qui exclut toute joie de vivre et énergie, les réactions diffèrent selon les chiens.
L’anxiété, considérée comme pathologique chez le chien (à la différence de l’homme), peut également conduire à la dépression. Il s’agit d’un état réactionnel tissé d’émotions analogues à celles de la peur. Un changement dans l'environnement du chien déclenche ce genre d’émotions.
Les comportementalistes relèvent parmi les facteurs d’anxiété des exemples quotidiens tels le chien né à la campagne qui ne supporte pas les bruits de la ville, ou le chien atteint du syndrome de privation…
Ce dernier cas montre un animal séparé trop tôt de sa mère. Le chiot présente un développement comportemental inachevé. L’hyper-attachement dont il fait preuve l’entraîne vers une anxiété de séparation.
Une émotion trop forte
La dépression réactionnelle survient en réponse à une émotion violente. Indifférence à l’environnement, anorexie, frigidité ou impuissance sont autant de symptômes de cet état.
Le traitement, qui ne doit pas empêcher le chien de poursuivre ses activités physiques, comprend essentiellement des antidépresseurs dénués d’effet sédatif.
Le chien a surtout, et avant tout, besoin d’affection pour sortir d’un état dépressif. Il est important de bien s'assurer qu'il s'agisse vraiment d'une dépression et non d'une grosse fatigue passagère. Consultez votre vétérinaire, qui après plusieurs jours, pourra poser son diagnostic.
Invité- Invité
Re: Chien dépression
Chien déprimé : soins et traitements naturels
Un chien dépressif se montre apathique, inactif, désintéressé par son entourage. Plusieurs approches se combinent pour essayer d’améliorer cette situation.
Traitement par voie interne
Fleurs de Bach
Plusieurs Fleurs de Bach se révèlent précieuses dans ce cas. Vous choisirez celle(s) qui correspondent le mieux à votre compagnon et vous lui en donnerez deux gouttes de chaque 3 à 4 fois par jour sur du long terme (21 jours au moins).
• Wild rose (Églantier) : Pour l’animal qui manque d’énergie vitale. Il ne montre ni enthousiasme ni motivation. Il est apathique, résigné et passif.
• Mustard (Moutarde) : Pour l’animal qui, sans raison apparente, fait soudain montre de tristesse ou d’abattement.
• Gentian (Gentiane) : Pour l’animal anormalement méfiant, apathique, et manquant de persévérance.
• Gorse (Ajonc) : Pour l’animal apathique, ne montrant plus aucune joie et que l’on doit pratiquement contraindre à bouger.
• Sweet Chestnut (Châtaignier) : Pour l’animal qui paraît égaré et qui trouve refuge à l’intérieur de lui-même : il est totalement absent au monde.
Pour vous aider à choisir entre Gentian, Gorse et Sweet Chestnut, il peut être utile de préciser que si le découragement relevant de Gentian n’est pas soigné, il risque de se transformer en désespoir relevant de Gorse puis en un gouffre de désespérance relevant de Sweet Chestnut.
Dans tous les cas
Vous ajouterez Olive, la Fleur de Bach utile pour les individus sans énergie, très fatigués physiquement et psychiquement.
En cas de choc physique ou psychique (même très ancien)
Vous ajouterez aussi Star of Bethlehem (Étoile de Bethléem). Ce choc peut être à l’origine de sa dépression actuelle. Si vous ne connaissez pas le passé de votre chien car vous l’avez adopté adulte, ajoutez systématiquement Star of Bethlehem et Pine, Fleur qui va l’aider à retrouver confiance en lui et en l’homme s’il a été précédemment abandonné.
En cas de changement
Vous pourrez également ajouter Walnut (Noyer) si votre compagnon fait face à un changement de quelque ordre que ce soit (déménagement, divorce de ses maîtres, etc.). En effet, ce changement peut être la cause de sa dépression. Walnut va lui permettre de prendre un nouveau départ.
Si vous traversez une phase difficile de votre vie
Et que vous avez tendance à la dépression, n’hésitez pas à prendre vous aussi les Fleurs de Bach que vous administrez à votre compagnon. Nous savons combien ils sont des éponges, souffrant parfois de nos maux. Votre mieux-être ira sans doute de paire avec le sien.
Compléments alimentaires
Lorsqu’un animal est dépressif, les soins naturels vont également viser à stimuler et recharger son organisme afin qu’il retrouve son énergie vitale. Vous penserez à lui donner en cure de deux mois environ et renouvelable selon besoin après une pause :
• Poudre Longue vie : À faire soi-même. Voir la recette. ½ à 2 cuillères à café par jour selon le poids de l’animal.
et au choix
• Concentré Résistance : À faire soi-même. Voir la recette. 1 goutte par kg de poids de l’animal, 1 fois/jour.
ou
• Vitamine C naturelle : À base d’acérola, par exemple. ¼ à 1 comprimé pilé/jour (selon le poids de l’animal).
ou
• Gelée royale : Suivre la posologie indiquée pour l’enfant.
ou
• Phyto Tonus : Laboratoire Phyto Compagnon (posologie sur l’emballage).
Traitement par voie externe
Massage
Le contact est très important pour un animal à tendance dépressive. À moins qu’il ne manifeste nettement son refus un léger massage de sa colonne vertébrale ne peut que lui faire du bien, le rassurant et le détendant. Pour cela, vous allez composer un gel aromatique.
Vous pouvez remplacer le gel par de l’huile végétale dite « sèche », comme celle de jojoba, mais, comme nous l’avons déjà mentionné, gérer un chien « huileux » dans un appartement ou une voiture n’est pas aisé.
Dans un petit récipient propre, mélangez :
• 1 noisette de gel d’aloe vera ou de type carbopol
• 1 goutte d’huile essentielle de mandarine
• 1 goutte d’huile essentielle de marjolaine
Procédure : Trempez l’extrémité de vos deux pouces dans ce mélange et tout doucement vous massez/effleurez la colonne vertébrale de votre animal en partant de la base de la queue et en remontant lentement jusqu’à la base du crâne. Vos doigts remontent ainsi de chaque côté de sa colonne avec douceur. (Faites bien attention à éviter tout contact avec les muqueuses ou les yeux de votre compagnon. Faites aussi attention à ce que votre chien ne lèche pas ce gel.) Répétez trois ou quatre fois l’opération.
Ce massage peut être effectué quotidiennement pendant quelques jours puis 2 fois par semaine, 1 fois par semaine, etc.
Diffusion atmosphérique d’huiles essentielles
Les huiles essentielles en diffusion peuvent également aider l’animal dépressif. Elles le détendront et l’équilibreront sur le plan psychique.
Conseil : On pourra choisir la marjolaine et la mandarine, déjà utilisées dans le gel aromatique, auxquelles on ajoutera la lavande fi ne. La durée de diffusion sera courte (5 minutes environ) et l’opération répétée matin et soir.
Application d’aimants
L’application d’aimants est également très intéressante en externe afin de détendre votre chien, le rééquilibrer au plan nerveux et le recharger au plan énergétique. Placez des aimants, de type magnets pendant 5 minutes sous les deux pattes avant et 5 minutes sous les deux pattes arrière 1 fois par jour, pendant 5 jours.
Astuce pour appliquer les aimants :
Posez les deux magnets sur une surface un peu élevée (une table par exemple) et déposez dessus les deux pattes avant de votre ami, les deux pattes arrière étant posées sur le sol ou sur vos cuisses. Vous conserverez la même position à l’animal mais placerez ensuite les aimants sous ses pattes arrière. Vous pouvez également appliquer les aimants lorsque votre compagnon est allongé. Dans l’une ou l’autre option, vous maintenez avec vos mains l’ensemble pattes-aimants.
Attention : Tout contact avec un animal dépressif doit être prudent et réfléchi puisque l’on sait combien une émotivité exacerbée peut rendre ses réactions inattendues par instinct de protection ou défense.
Nathalie Grosrey
Herbaliste et enseignante à l'école Lyonnaise de Plantes Médicinales (ELPM)
Un chien dépressif se montre apathique, inactif, désintéressé par son entourage. Plusieurs approches se combinent pour essayer d’améliorer cette situation.
Traitement par voie interne
Fleurs de Bach
Plusieurs Fleurs de Bach se révèlent précieuses dans ce cas. Vous choisirez celle(s) qui correspondent le mieux à votre compagnon et vous lui en donnerez deux gouttes de chaque 3 à 4 fois par jour sur du long terme (21 jours au moins).
• Wild rose (Églantier) : Pour l’animal qui manque d’énergie vitale. Il ne montre ni enthousiasme ni motivation. Il est apathique, résigné et passif.
• Mustard (Moutarde) : Pour l’animal qui, sans raison apparente, fait soudain montre de tristesse ou d’abattement.
• Gentian (Gentiane) : Pour l’animal anormalement méfiant, apathique, et manquant de persévérance.
• Gorse (Ajonc) : Pour l’animal apathique, ne montrant plus aucune joie et que l’on doit pratiquement contraindre à bouger.
• Sweet Chestnut (Châtaignier) : Pour l’animal qui paraît égaré et qui trouve refuge à l’intérieur de lui-même : il est totalement absent au monde.
Pour vous aider à choisir entre Gentian, Gorse et Sweet Chestnut, il peut être utile de préciser que si le découragement relevant de Gentian n’est pas soigné, il risque de se transformer en désespoir relevant de Gorse puis en un gouffre de désespérance relevant de Sweet Chestnut.
Dans tous les cas
Vous ajouterez Olive, la Fleur de Bach utile pour les individus sans énergie, très fatigués physiquement et psychiquement.
En cas de choc physique ou psychique (même très ancien)
Vous ajouterez aussi Star of Bethlehem (Étoile de Bethléem). Ce choc peut être à l’origine de sa dépression actuelle. Si vous ne connaissez pas le passé de votre chien car vous l’avez adopté adulte, ajoutez systématiquement Star of Bethlehem et Pine, Fleur qui va l’aider à retrouver confiance en lui et en l’homme s’il a été précédemment abandonné.
En cas de changement
Vous pourrez également ajouter Walnut (Noyer) si votre compagnon fait face à un changement de quelque ordre que ce soit (déménagement, divorce de ses maîtres, etc.). En effet, ce changement peut être la cause de sa dépression. Walnut va lui permettre de prendre un nouveau départ.
Si vous traversez une phase difficile de votre vie
Et que vous avez tendance à la dépression, n’hésitez pas à prendre vous aussi les Fleurs de Bach que vous administrez à votre compagnon. Nous savons combien ils sont des éponges, souffrant parfois de nos maux. Votre mieux-être ira sans doute de paire avec le sien.
Compléments alimentaires
Lorsqu’un animal est dépressif, les soins naturels vont également viser à stimuler et recharger son organisme afin qu’il retrouve son énergie vitale. Vous penserez à lui donner en cure de deux mois environ et renouvelable selon besoin après une pause :
• Poudre Longue vie : À faire soi-même. Voir la recette. ½ à 2 cuillères à café par jour selon le poids de l’animal.
et au choix
• Concentré Résistance : À faire soi-même. Voir la recette. 1 goutte par kg de poids de l’animal, 1 fois/jour.
ou
• Vitamine C naturelle : À base d’acérola, par exemple. ¼ à 1 comprimé pilé/jour (selon le poids de l’animal).
ou
• Gelée royale : Suivre la posologie indiquée pour l’enfant.
ou
• Phyto Tonus : Laboratoire Phyto Compagnon (posologie sur l’emballage).
Traitement par voie externe
Massage
Le contact est très important pour un animal à tendance dépressive. À moins qu’il ne manifeste nettement son refus un léger massage de sa colonne vertébrale ne peut que lui faire du bien, le rassurant et le détendant. Pour cela, vous allez composer un gel aromatique.
Vous pouvez remplacer le gel par de l’huile végétale dite « sèche », comme celle de jojoba, mais, comme nous l’avons déjà mentionné, gérer un chien « huileux » dans un appartement ou une voiture n’est pas aisé.
Dans un petit récipient propre, mélangez :
• 1 noisette de gel d’aloe vera ou de type carbopol
• 1 goutte d’huile essentielle de mandarine
• 1 goutte d’huile essentielle de marjolaine
Procédure : Trempez l’extrémité de vos deux pouces dans ce mélange et tout doucement vous massez/effleurez la colonne vertébrale de votre animal en partant de la base de la queue et en remontant lentement jusqu’à la base du crâne. Vos doigts remontent ainsi de chaque côté de sa colonne avec douceur. (Faites bien attention à éviter tout contact avec les muqueuses ou les yeux de votre compagnon. Faites aussi attention à ce que votre chien ne lèche pas ce gel.) Répétez trois ou quatre fois l’opération.
Ce massage peut être effectué quotidiennement pendant quelques jours puis 2 fois par semaine, 1 fois par semaine, etc.
Diffusion atmosphérique d’huiles essentielles
Les huiles essentielles en diffusion peuvent également aider l’animal dépressif. Elles le détendront et l’équilibreront sur le plan psychique.
Conseil : On pourra choisir la marjolaine et la mandarine, déjà utilisées dans le gel aromatique, auxquelles on ajoutera la lavande fi ne. La durée de diffusion sera courte (5 minutes environ) et l’opération répétée matin et soir.
Application d’aimants
L’application d’aimants est également très intéressante en externe afin de détendre votre chien, le rééquilibrer au plan nerveux et le recharger au plan énergétique. Placez des aimants, de type magnets pendant 5 minutes sous les deux pattes avant et 5 minutes sous les deux pattes arrière 1 fois par jour, pendant 5 jours.
Astuce pour appliquer les aimants :
Posez les deux magnets sur une surface un peu élevée (une table par exemple) et déposez dessus les deux pattes avant de votre ami, les deux pattes arrière étant posées sur le sol ou sur vos cuisses. Vous conserverez la même position à l’animal mais placerez ensuite les aimants sous ses pattes arrière. Vous pouvez également appliquer les aimants lorsque votre compagnon est allongé. Dans l’une ou l’autre option, vous maintenez avec vos mains l’ensemble pattes-aimants.
Attention : Tout contact avec un animal dépressif doit être prudent et réfléchi puisque l’on sait combien une émotivité exacerbée peut rendre ses réactions inattendues par instinct de protection ou défense.
Nathalie Grosrey
Herbaliste et enseignante à l'école Lyonnaise de Plantes Médicinales (ELPM)
Invité- Invité
Re: Chien dépression
J'ai utilise les fleurs de bach pour le stress .... De rescue a une combinaison preparée par notre veto avec des resultats aléatoires
chrystaub- Messages : 1878
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