Etat émotionnel - La peur
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Etat émotionnel - La peur
La peur
C’est une émotion vitale et indispensable, nécessaire à la survie de l’individu, puisqu’elle permet « d’évaluer les risques », de rendre un individu plus vigilant face au danger.
La peur parfois nait de la peur, mais son origine est souvent liée à un manque d’apprentissage, de socialisation pendant les premières semaines de vie de l’animal (syndrome de privation), voir à un problème d’adaptation de l’animal à son environnement. Elle peut aussi s’exprimer après une situation traumatisante pour l’animal.
Une fois la peur identifiée, ce qui n’est pas toujours simple, car la plupart du temps certains comportements interprétés comme agressifs ou autres, ne sont en fait, que les réactions à cette émotion.
L’état émotionnel d’un animal qui a peur peut être amélioré en étant très progressif. C’est l’animal qui doit décider de son seuil de tolérance. Ne jamais l’exposer aux situations qui l’inquiètent et ne jamais le contraindre !
Les conduites agressives par peur : (une des causes de morsures les plus courantes)
Quatre réactions possibles chez un animal qui est confronté à la peur : la fuite, la menace, l’agression, ou l’immobilisation. Le choix se fera en fonction du contexte, ex : si l’animal est attaché, il ne pourra fuir, il adoptera donc une des trois autres possibilités.
S’il ne peut pas fuir et que sa distance critique (distance tolérée face à une menace), n’est pas respectée, il y aura un risque d’agression pour se défendre, précédé de la menace qui elle, sert à prévenir.
Attention, un chien attaché adoptera beaucoup plus facilement un comportement agressif s’il se sent menacé, puisqu’il ne peut pas fuir, ni se soustraire à la menace qu'il ressent !
C’est une émotion vitale et indispensable, nécessaire à la survie de l’individu, puisqu’elle permet « d’évaluer les risques », de rendre un individu plus vigilant face au danger.
La peur parfois nait de la peur, mais son origine est souvent liée à un manque d’apprentissage, de socialisation pendant les premières semaines de vie de l’animal (syndrome de privation), voir à un problème d’adaptation de l’animal à son environnement. Elle peut aussi s’exprimer après une situation traumatisante pour l’animal.
Une fois la peur identifiée, ce qui n’est pas toujours simple, car la plupart du temps certains comportements interprétés comme agressifs ou autres, ne sont en fait, que les réactions à cette émotion.
L’état émotionnel d’un animal qui a peur peut être amélioré en étant très progressif. C’est l’animal qui doit décider de son seuil de tolérance. Ne jamais l’exposer aux situations qui l’inquiètent et ne jamais le contraindre !
Les conduites agressives par peur : (une des causes de morsures les plus courantes)
Quatre réactions possibles chez un animal qui est confronté à la peur : la fuite, la menace, l’agression, ou l’immobilisation. Le choix se fera en fonction du contexte, ex : si l’animal est attaché, il ne pourra fuir, il adoptera donc une des trois autres possibilités.
S’il ne peut pas fuir et que sa distance critique (distance tolérée face à une menace), n’est pas respectée, il y aura un risque d’agression pour se défendre, précédé de la menace qui elle, sert à prévenir.
Attention, un chien attaché adoptera beaucoup plus facilement un comportement agressif s’il se sent menacé, puisqu’il ne peut pas fuir, ni se soustraire à la menace qu'il ressent !
Re: Etat émotionnel - La peur
LA PEUR
la peur chez le chien est une émotion souvent mal comprise, sous-estimée par les propriétaires, les éleveurs.
Elle est pourtant à l'origine d'un certain nombre de comportements (fuite, agression, évitement). En effet, la peur est un des "moteurs" du chien et plus généralement des animaux.
Un chien qui ne ressentirait pas la peur serait un animal potentiellement mort, l'instinct de survie et la peur étant très étroitement liés.
Imaginez un chien sauvage n'ayant peur ni de ses prédateurs, ni du feu ni du vide..etc. Sans trop vous tromper, vous pouvez affirmer que cet individu a une espérance de vie plus que courte.
Autant la peur est salvatrice pour le chien en liberté, autant les comportements de peur chez le chien, en tant qu'animal de compagnie, peuvent être gênants (destructions, aboiements....) voire dangereux (morsures, agressions sur des congénères ou sur des humains). Il est, de ce fait, logique d'aider nos compagnons à être à l'aise dans la vie quotidienne à nos côtés. Cela est possible et afin de pouvoir mener à bien cette "éducation", essayons de comprendre les mécanismes qui vont générer la peur et les comportements qui en découlent.
L'INFLUENCE DE LA MÈRE :
Un des vecteurs de transmission de la peur est la mère qui transmet celle-ci de deux manières :
Une chienne elle-même peureuse aura pendant la grossesse par une concentration élevé en ocytocine. Le résultat de cette présence anormalement importante sera une portée très sensible aux stress.
Puis, après la mise bas, par mimétisme, les chiots enregistrent à leur insu les comportements de peur, la nervosité que la mère manifeste, et les reproduisent à leur tour.
INFLUENCE DE L'ENVIRONNEMENT :
L'environnement joue le rôle le plus important dans l'apparition des comportements de peur. Les chiots, dans le cursus normal de leur socialisation, traversent, de la 8e à la 12e semaine, une période très sensible. C'est durant ces 5 semaines que se met en place la peur. Ce que les chiots n'auront pas eu l'occasion de côtoyer, déclenchera un comportement réflexe de peur (syndrome de Privation).
En conséquence les chiots qui auront passé cette période sensible dans un milieu très stimulant auront une faculté d'adaptation plus importante que les chiots maintenus dans un milieu pauvre en stimuli (cette technique de stimulation par environnement riche est utilisée pour former les chiens guide-d'aveugle, chien pour handicapé).
INFLUENCE DES PROPRIÉTAIRES :
A tort, les propriétaires ont tendance à considérer leur chiot comme un bébé et donc tout naturellement à le surprotéger. Surprotection qui peut avoir de fâcheuses répercussions non seulement sur la hiérarchisation, mais, aussi sur le comportement de peur. Par exemple : lors d'un orage, si chaque fois que le chiot vient au contact ou se met à trembler il a droit à une caresse, cette caresse ne lui enlèvera pas la peur de l'orage mais au contraire la renforcera (conditionnement positif).
Nous devons aider le chiot à se familiariser avec les situations qu'il sera amené à vivre le plus fréquemment. Par exemple, si le chiot vient d'un élevage situé à la campagne et doit vivre en milieu urbain, il faut lui faire découvrir progressivement la foule, les voitures, les galeries marchandes, l'ascenseur....etc. Ainsi, il s'habituera progressivement à cet étrange environnement qui est si différent de celui où il a passé ses premières semaines. Il apprendra à évoluer sans peur parmi les bruits et les hommes de la ville et pourra développer des facultés d'adaptation qui en feront un compagnon agréable.
Et enfin, quelle que soit sa taille , il est bénéfique pour le chiot d'avoir aussi souvent que possible des contacts avec d'autres chiens. Nous rencontrons trop souvent des propriétaires qui dès la vue d'un autre chien, prennent "bébé chien" dans leurs bras. Pour être à l'aise le chiot, isolé de sa meute originelle, a besoin des autres chiens pour mettre en pratique les codes comportementaux de l'espèce, afin que, une fois adulte, il se sente bien dans ses poils en présence de ses congénères. N'oubliez pas que les chiots bénéficient d'un statut privilégié, que leur confère leur odeur de chiot, face aux adultes, . Ils ne seront décodés en tant qu'adulte par les autres, qu'une fois pubères (aux premières chaleurs ou levers de patte).
EN CONCLUSION :
la peur n'est pas liée à la race mais au milieu dans lequel on fait évoluer le chiot. Plus il sera stimulé plus il développera sa confiance en lui et il sera bien dans ses poils !
il faut bien choisir l'élevage et surtout bien observer le comportement de la mère. Une mère peureuse est souvent synonyme de chiots peureux.
profiter au maximum de la période sensible, pour lui permettre une bonne imprégnation qui fera de lui un chien adulte équilibré.
le prendre, soit à 7 semaines, avant que la phase sensible soit vraiment installée, mais cela demande de la disponibilité, soit à 12 semaines si l'environnement est stimulant chez l'éleveur. Mais sachez que si vous le prenez à 12 semaines, l'habituation ne se fera plus si spontanément car toute nouvelle situation se fera par apprentissage et non par imprégnation.
un chien peureux peut se révéler dangereux pour ses congénères ou pour les humains (morsures), invivable (destructions).
Enfin, sachez que si votre chien est particulièrement craintif, vous pouvez consulter un comportementaliste qui vous aidera à le rendre plus sûre de lui. Ces programmes de reconditionnement seront longs si le chien est installé dans sa peur depuis longtemps. N'hésitez pas a consulter dès les premiers signes, n'attendez pas qu'il soit adulte.
Jean-Marc Graff, comportementaliste spécialisé dans la relation homme / animal paru dans le bulletin des Bergers Blancs 1999
la peur chez le chien est une émotion souvent mal comprise, sous-estimée par les propriétaires, les éleveurs.
Elle est pourtant à l'origine d'un certain nombre de comportements (fuite, agression, évitement). En effet, la peur est un des "moteurs" du chien et plus généralement des animaux.
Un chien qui ne ressentirait pas la peur serait un animal potentiellement mort, l'instinct de survie et la peur étant très étroitement liés.
Imaginez un chien sauvage n'ayant peur ni de ses prédateurs, ni du feu ni du vide..etc. Sans trop vous tromper, vous pouvez affirmer que cet individu a une espérance de vie plus que courte.
Autant la peur est salvatrice pour le chien en liberté, autant les comportements de peur chez le chien, en tant qu'animal de compagnie, peuvent être gênants (destructions, aboiements....) voire dangereux (morsures, agressions sur des congénères ou sur des humains). Il est, de ce fait, logique d'aider nos compagnons à être à l'aise dans la vie quotidienne à nos côtés. Cela est possible et afin de pouvoir mener à bien cette "éducation", essayons de comprendre les mécanismes qui vont générer la peur et les comportements qui en découlent.
L'INFLUENCE DE LA MÈRE :
Un des vecteurs de transmission de la peur est la mère qui transmet celle-ci de deux manières :
Une chienne elle-même peureuse aura pendant la grossesse par une concentration élevé en ocytocine. Le résultat de cette présence anormalement importante sera une portée très sensible aux stress.
Puis, après la mise bas, par mimétisme, les chiots enregistrent à leur insu les comportements de peur, la nervosité que la mère manifeste, et les reproduisent à leur tour.
INFLUENCE DE L'ENVIRONNEMENT :
L'environnement joue le rôle le plus important dans l'apparition des comportements de peur. Les chiots, dans le cursus normal de leur socialisation, traversent, de la 8e à la 12e semaine, une période très sensible. C'est durant ces 5 semaines que se met en place la peur. Ce que les chiots n'auront pas eu l'occasion de côtoyer, déclenchera un comportement réflexe de peur (syndrome de Privation).
En conséquence les chiots qui auront passé cette période sensible dans un milieu très stimulant auront une faculté d'adaptation plus importante que les chiots maintenus dans un milieu pauvre en stimuli (cette technique de stimulation par environnement riche est utilisée pour former les chiens guide-d'aveugle, chien pour handicapé).
INFLUENCE DES PROPRIÉTAIRES :
A tort, les propriétaires ont tendance à considérer leur chiot comme un bébé et donc tout naturellement à le surprotéger. Surprotection qui peut avoir de fâcheuses répercussions non seulement sur la hiérarchisation, mais, aussi sur le comportement de peur. Par exemple : lors d'un orage, si chaque fois que le chiot vient au contact ou se met à trembler il a droit à une caresse, cette caresse ne lui enlèvera pas la peur de l'orage mais au contraire la renforcera (conditionnement positif).
Nous devons aider le chiot à se familiariser avec les situations qu'il sera amené à vivre le plus fréquemment. Par exemple, si le chiot vient d'un élevage situé à la campagne et doit vivre en milieu urbain, il faut lui faire découvrir progressivement la foule, les voitures, les galeries marchandes, l'ascenseur....etc. Ainsi, il s'habituera progressivement à cet étrange environnement qui est si différent de celui où il a passé ses premières semaines. Il apprendra à évoluer sans peur parmi les bruits et les hommes de la ville et pourra développer des facultés d'adaptation qui en feront un compagnon agréable.
Et enfin, quelle que soit sa taille , il est bénéfique pour le chiot d'avoir aussi souvent que possible des contacts avec d'autres chiens. Nous rencontrons trop souvent des propriétaires qui dès la vue d'un autre chien, prennent "bébé chien" dans leurs bras. Pour être à l'aise le chiot, isolé de sa meute originelle, a besoin des autres chiens pour mettre en pratique les codes comportementaux de l'espèce, afin que, une fois adulte, il se sente bien dans ses poils en présence de ses congénères. N'oubliez pas que les chiots bénéficient d'un statut privilégié, que leur confère leur odeur de chiot, face aux adultes, . Ils ne seront décodés en tant qu'adulte par les autres, qu'une fois pubères (aux premières chaleurs ou levers de patte).
EN CONCLUSION :
la peur n'est pas liée à la race mais au milieu dans lequel on fait évoluer le chiot. Plus il sera stimulé plus il développera sa confiance en lui et il sera bien dans ses poils !
il faut bien choisir l'élevage et surtout bien observer le comportement de la mère. Une mère peureuse est souvent synonyme de chiots peureux.
profiter au maximum de la période sensible, pour lui permettre une bonne imprégnation qui fera de lui un chien adulte équilibré.
le prendre, soit à 7 semaines, avant que la phase sensible soit vraiment installée, mais cela demande de la disponibilité, soit à 12 semaines si l'environnement est stimulant chez l'éleveur. Mais sachez que si vous le prenez à 12 semaines, l'habituation ne se fera plus si spontanément car toute nouvelle situation se fera par apprentissage et non par imprégnation.
un chien peureux peut se révéler dangereux pour ses congénères ou pour les humains (morsures), invivable (destructions).
Enfin, sachez que si votre chien est particulièrement craintif, vous pouvez consulter un comportementaliste qui vous aidera à le rendre plus sûre de lui. Ces programmes de reconditionnement seront longs si le chien est installé dans sa peur depuis longtemps. N'hésitez pas a consulter dès les premiers signes, n'attendez pas qu'il soit adulte.
Jean-Marc Graff, comportementaliste spécialisé dans la relation homme / animal paru dans le bulletin des Bergers Blancs 1999
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