Une bonne communication pour une meilleure compréhension
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Une bonne communication pour une meilleure compréhension
Une bonne communication pour une meilleure compréhension
La communication :
Ce terme provient du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun », afin de transmettre des informations et des connaissances.
C’est l’acte de transmission d’un message (signal codé) d’un individu (l’émetteur) à un autre (le récepteur) au travers de canaux sensoriels.
C’est aussi exprimer des sentiments, un échange qui permet d’établir une relation avec un autre individu.
La réussite de la communication suppose que l’information véhiculée soit convenablement interprétée par son destinataire.
Le message transmis doit remplir trois conditions : il doit être lisible, crédible et acceptable, c'est-à-dire qu’il doit être facilement compréhensible.
Pour cela l’élaboration du message nécessite l’utilisation d’un code partagé entre les communiquant. Si ce n’est pas le cas, la communication échoue, entraînant une discordance entre les attentes de l’émetteur et le comportement du récepteur.
Ex : Lorsque l’on rappelle notre chien, mieux vaut se montrer attirant et content, de manière à ce qu’il est envie de revenir : c’est la lisibilité du message, car voix et gestes concordent.
Il sait que vous êtes joyeux, il pourra donc revenir en toute confiance car tout ce passera bien : c’est la fiabilité et crédibilité et l’acceptabilité du message, car il y a conviction et authenticité des intonations, des gestes, des regards, des postures.
La communication homme / chien :
Les « troubles » du comportement de l’animal sont la plupart du temps le résultat d’une mauvaise communication, ils expriment des difficultés d’adaptation de l’individu à son milieu, signalent un inconfort certain et même une détresse face au mode de vie qu’on lui propose.
Pour mieux vivre ensemble, il est primordial de se comprendre !
Vivre avec un chien c’est cohabiter avec un être vivant d’une espèce différente de l’espèce humaine. Il est donc nécessaire de « s’apprendre », afin de se connaître et de se comprendre, même si notre fonctionnement humain est bien différent de celui du chien.
Pour l’homme, comprendre un chien n’est pas inné. Il doit donc apprendre les principaux moyens de communication propres à l’espèce canine, et leurs fonctionnements.
On peut dire que l’établissement de la communication homme / chien demande une part d’adaptation ainsi qu’un apprentissage.
Les relations réussies sont basées sur une connaissance des conduites sociales et de communications canines. Sans ces connaissances, comment comprendre et interpréter avec pertinence les comportements de son animal ?
Le risque le plus fréquent, est de croire que le chien se comporte de manière identique à celle d’un être humain.
Pourtant spontanément nous interprétons les conduites canines de notre seul point de vue humain.
Si l’animal produit des réponses inadaptées, c’est la plupart du temps la conséquence d’un échec de communication avec ses propriétaires.
Lorsqu’un chien ne parvient pas à comprendre ce que l’on attend de lui, cela provoque souvent sa peur. Il est capital de savoir reconnaître comme telle cette émotion chez son compagnon, pour éviter d’aggraver la situation.
Il est aussi nécessaire de se remettre en question.
Avons-nous été clair dans nos demandes ?
Nos messages sont-ils lisibles à l’espèce canine ?
Nous comprenons donc qu’il est crucial de reconnaître et de comprendre les signaux de communication de son chien, afin d’éviter toutes situations d’incompréhensions, qui mèneront à la détérioration de la relation instaurée entre l’animal et l’homme.
Dans une meute de chiens, qui peut être assimilée à une petite société, les règles sont respectées, et c’est ainsi que les agressions sont évitées.
Notre espèce humaine a développé un mode de communication unique dans tout le règne animal : le langage.
Grâce a lui, l’homme peut affiner à l’infini ses messages, afin qu’ils soient correctement interprétés.
On peut diviser notre communication en trois groupes : les éléments verbaux : le langage articulé ; la prosodie, communication para-verbale (musique du langage, basée sur les intonations, les rythmes et les pauses) lorsque nous parlons , nous modulons les sons, nous les cadençons en fonction de la langue que nous parlons, de notre accent, mais aussi de nos émotions ; et les éléments non verbaux : les gestes, les mimiques, les postures et expressions comportementales, les bruits vocaux et non vocaux.
Le chien n’a pas accès au contenu sémantique des mots, la communication verbale n’a pas de valeur pour lui. Mais, il a la capacité d’en mémoriser un grand nombre, et il sait les associer à une action, même s’il ne comprend pas le sens réel du mot. En revanche le chien sera très attentif à la communication para-verbale et non verbale, plutôt qu’au sens des mots qui lui seront adressés. C’est sur cette communication qu’il s’appuie pour interpréter les interactions auxquelles il participe. Elle lui permet aussi de repérer notre état émotionnel. Le contexte, les liens affectifs, jouent eux aussi un rôle très important dans la communication entre nos deux espèces. Le chien se montre donc particulièrement sensible aux variations morphologiques, odorantes et vocales des humains.
Il a une mémoire associative, donc il associe un son à ce qui le concerne.
Notre espèce doit paraître extraordinairement variable à un animal qui valorise toutes ces informations sensorielles. Nos différences de taille, de couleur de peau, de voix, d’accent, et de prosodie (la musicalité de la voix). Et s’ajoutent les modifications de silhouettes produites par les tenues vestimentaires (robe, pantalon, chapeau…), la gestuelle de chacun, et nous compliquons encore en modifiant notre odeur par l’usage de produits cosmétiques parfumés.
- La communication (non verbale) de l’animal, repose sur toute une série de signaux olfactifs, visuels, tactiles et sonores qui obéissent à des règles reconnue de tous ceux de leur espèce, comme nous l’avons vu chez son ancêtre le loup.
Les phéromones sécrétées par l’animal sont aussi un outil de communication. Ce sont des substances chimiques qui permettent de transmettre des informations très importantes, la peur : signal d’alarme, des informations sur l’âge et le sexe de celui qui émet.
Le chien est sans doute l’animal qui a le système de communication le plus élaboré, et il évolue durant toute sa vie aux travers de ses rencontres canines.
Chez lui, chaque mouvement représente un message, le corps tout entier est un vecteur d’expression et un outil de communication. C’est en combinant tous les signaux produit par la queue, les oreilles, sa fourrure, ses pattes, sa position, sa face, ainsi que les sons émis, (grognement, aboiement), qu’il pourra exprimer toute une palette d’émotions et ses intentions.
Les échanges sont cruciaux au cours des interactions sociales, et l’une des caractéristiques des espèces sociales est la raréfaction des agressions.
En effet, leur communication élaborée basée sur la modulation des signaux échangés, permet d’éviter l’affrontement direct. Et pour éviter le combat, le chien tentera d’apaiser son congénère par des signes de dominance ou au contraire de soumission.
Il s’agit de trouver un code de communication commun, être lisible à l’animal. Pour cela, pour obtenir une réussite de communication, il faudra qu’il y ait congruence, c'est-à-dire que tous les signaux de communication aillent dans le même sens, et qu’ils ne se contredisent pas.
Pour l’animal, même ce qui est émis involontairement est perçu.
Le doute et l’émotion de peur risquera de faire échouer la communication !
Nous devons donc être crédibles, et le message doit être clair et lisible !
L’homme devra coordonner ses gestes et ses paroles, pour qu’il n’y ait pas discordance, mais concordance entre son message verbal, l’intonation de sa voix et sa gestuelle. Sinon le message émis par le propriétaire de l’animal sera incompréhensible pour le chien. Par conséquent, le comportement qui en découlera n’exprimera en rien un refus d’obéissance, mais une incompréhension. Par exemple, si vous avez peur et que vous essayez de donner un ordre, le chien ressentira votre conflit interne entre le geste et la tonalité vocale qui tente d’impressionner, la prosodie et les signaux corporels trahissant votre crainte. A cela s’ajoutent les signaux odorants encore mal connus, mais qui pourraient eux aussi renseigner le chien sur l’état émotionnel de son maître.
Le langage corporel du chien :
C’est une combinaison subtile de signes, qui tous assemblés, constituent pour un congénère ou un spécialiste du comportement un message compréhensible.
Pour essayer de déchiffrer le langage du chien, il faudra savoir observer et décoder les messages qu’il nous envoie.
Voici ce qu’il faut observer : la position des oreilles, le port de la tête, le regard, la posture du corps, la position du fouet, et les mimiques faciales.
En combinant certains signes, ils pourront faire un appel au jeu, ou menacer, ou encore demander un contact social…
Trop souvent, leurs attitudes et réactions ne sont pas comprises comme elles le devraient, surtout lorsque l’homme tombe dans l’interprétation anthropomorphique.
Seulement, il existe encore des complications pour l’animal, en particulier pour certaines races sélectionnées par l’homme, car toutes ne possèdent pas les mêmes attributs pour communiquer. En effet, avec de longues oreilles si difficiles à bouger, il sera difficile d’interpréter les signaux envoyés par le chien. Ce n’est pas évident de savoir qu’elle émotion signale un Cocker, on peut être surpris par sa réaction.
Certaines races n’ont plus de queue, d’autres portent des poils si longs qui cachent tout le corps. Le chien ne peut donc pas s’exprimer par ses postures et expression comportementales d’une manière claire.
La communication alors, devient plus difficile.
Pour avoir une interprétation fiable des codes de communication de notre animal, il faudra tenir compte de tous les signaux, ils devront être tous réunis !
De nombreux accidents surviennent lorsqu’on ne sait les identifier.
Le rituel :
C’est un schéma comportemental phylogénétique. C'est-à-dire qu’il se transmet dans l’espèce sans apprentissage. Ces comportements ont une importance de survie.
Un exemple de rituel : Le chien qui tourne en rond avant de se coucher. C’est par sécurité pour le lieu de couchage, il pourrait y avoir des serpents…. Ce n’est pas lié à l’environnement, il continue à le faire même chez l’homme.
Le rituel à un rôle très important dans la vie du chien puisqu’il permet de diminuer le caractère d’ambiguïté d’une situation, l’inhibition des conduites agressives, ce qui facilite le maintien de la cohésion du groupe.
C’est une stratégie de dissuasion, une manière d’éviter les conflits. C’est lorsqu’aucun ne cède, que le chien mesure sa force et l’établissement de la hiérarchie.
Chaque espèce possède ses propres rituels : chez l’homme, le bonjour du matin en est un, et il rassure chaque individu.
La méconnaissance de leurs rituels et de leurs codes sociaux peut amener les propriétaires à des erreurs, puisque l’animal doit vivre selon nos coutumes et s’il ne s’adapte pas, on le lui reproche. Nous lui demandons de comprendre ce que l’on attend de lui comme s’il connaissait notre façon de vivre, alors que ce n’est pas un homme !
Notre façon de communiquer n’est pas la sienne :
Trop souvent l’homme à tendance à attribuer au chien des réactions humaines semblables aux nôtres. Le chien n’est pas considéré comme un chien, un animal d’une autre espèce, qui a des besoins différents des nôtres.
Voici un exemple de contresens éthologique (de non respect de ses codes sociaux) : Un chien « souffrant d’anxiété » lorsqu’il reste seul à la maison, détruit, fait ses besoins et hurle. A son retour, le maître montre une attitude de mécontentement et menaçante qui déclenche chez le chien des signaux d’apaisement. Le maître les interprète comme des signaux de culpabilité, et donc continue à le réprimander. Cette nouvelle menace ne fait qu’augmenter le stress de l’animal qui est menacé sans qu’il en comprenne la raison. Alors qu’il a répondu en se soumettant pour apaiser la situation et éviter le conflit.
Le chien ne vit que dans le présent et il n’y a pas d’intention chez lui, mais une réponse à une situation !
Nos actions et nos réactions sont vraiment très importantes pour l’animal, car elles peuvent modifier ses propres comportements.
Même lorsque l’on ne lui enseigne rien, le chien apprend toujours quelque chose puisqu’il nous observe constamment. Il est beaucoup plus attentif aux personnes qui l’entourent que l’homme l’est au chien.
Nous pouvons essayer de le comprendre et avoir un comportement compréhensible pour lui.
Dans l’idéal, l’homme devrait avoir le comportement du chien en imitant ses règles de vie sociale, puisque l’on sait que, plus la communication est proche des codes que l’animal respecte, et plus la relation homme / chien sera harmonieuse.
En effet, si la communication réussie, alors s’instaure une grande complicité entre un chien et un être humain. C’est parce que l’animal est naturel, qu’il ne joue aucun rôle. Il met toute son « âme » dans la relation qui l’unie à son propriétaire.
L’homme qui a choisi d’occuper toutes les places sur la planète, a une responsabilité illimitée à l’égard des êtres qui l’entourent.
Comment le chien peut-il s’adapter à un environnement qui ne correspond pas à ses besoins vitaux ?
Comment ne pas provoquer chez lui des réactions inhabituelles, voire agressives lorsqu’on lui inflige un mode de vie aussi éloigné du sien ?
La communication :
Ce terme provient du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun », afin de transmettre des informations et des connaissances.
C’est l’acte de transmission d’un message (signal codé) d’un individu (l’émetteur) à un autre (le récepteur) au travers de canaux sensoriels.
C’est aussi exprimer des sentiments, un échange qui permet d’établir une relation avec un autre individu.
La réussite de la communication suppose que l’information véhiculée soit convenablement interprétée par son destinataire.
Le message transmis doit remplir trois conditions : il doit être lisible, crédible et acceptable, c'est-à-dire qu’il doit être facilement compréhensible.
Pour cela l’élaboration du message nécessite l’utilisation d’un code partagé entre les communiquant. Si ce n’est pas le cas, la communication échoue, entraînant une discordance entre les attentes de l’émetteur et le comportement du récepteur.
Ex : Lorsque l’on rappelle notre chien, mieux vaut se montrer attirant et content, de manière à ce qu’il est envie de revenir : c’est la lisibilité du message, car voix et gestes concordent.
Il sait que vous êtes joyeux, il pourra donc revenir en toute confiance car tout ce passera bien : c’est la fiabilité et crédibilité et l’acceptabilité du message, car il y a conviction et authenticité des intonations, des gestes, des regards, des postures.
La communication homme / chien :
Les « troubles » du comportement de l’animal sont la plupart du temps le résultat d’une mauvaise communication, ils expriment des difficultés d’adaptation de l’individu à son milieu, signalent un inconfort certain et même une détresse face au mode de vie qu’on lui propose.
Pour mieux vivre ensemble, il est primordial de se comprendre !
Vivre avec un chien c’est cohabiter avec un être vivant d’une espèce différente de l’espèce humaine. Il est donc nécessaire de « s’apprendre », afin de se connaître et de se comprendre, même si notre fonctionnement humain est bien différent de celui du chien.
Pour l’homme, comprendre un chien n’est pas inné. Il doit donc apprendre les principaux moyens de communication propres à l’espèce canine, et leurs fonctionnements.
On peut dire que l’établissement de la communication homme / chien demande une part d’adaptation ainsi qu’un apprentissage.
Les relations réussies sont basées sur une connaissance des conduites sociales et de communications canines. Sans ces connaissances, comment comprendre et interpréter avec pertinence les comportements de son animal ?
Le risque le plus fréquent, est de croire que le chien se comporte de manière identique à celle d’un être humain.
Pourtant spontanément nous interprétons les conduites canines de notre seul point de vue humain.
Si l’animal produit des réponses inadaptées, c’est la plupart du temps la conséquence d’un échec de communication avec ses propriétaires.
Lorsqu’un chien ne parvient pas à comprendre ce que l’on attend de lui, cela provoque souvent sa peur. Il est capital de savoir reconnaître comme telle cette émotion chez son compagnon, pour éviter d’aggraver la situation.
Il est aussi nécessaire de se remettre en question.
Avons-nous été clair dans nos demandes ?
Nos messages sont-ils lisibles à l’espèce canine ?
Nous comprenons donc qu’il est crucial de reconnaître et de comprendre les signaux de communication de son chien, afin d’éviter toutes situations d’incompréhensions, qui mèneront à la détérioration de la relation instaurée entre l’animal et l’homme.
Dans une meute de chiens, qui peut être assimilée à une petite société, les règles sont respectées, et c’est ainsi que les agressions sont évitées.
Notre espèce humaine a développé un mode de communication unique dans tout le règne animal : le langage.
Grâce a lui, l’homme peut affiner à l’infini ses messages, afin qu’ils soient correctement interprétés.
On peut diviser notre communication en trois groupes : les éléments verbaux : le langage articulé ; la prosodie, communication para-verbale (musique du langage, basée sur les intonations, les rythmes et les pauses) lorsque nous parlons , nous modulons les sons, nous les cadençons en fonction de la langue que nous parlons, de notre accent, mais aussi de nos émotions ; et les éléments non verbaux : les gestes, les mimiques, les postures et expressions comportementales, les bruits vocaux et non vocaux.
Le chien n’a pas accès au contenu sémantique des mots, la communication verbale n’a pas de valeur pour lui. Mais, il a la capacité d’en mémoriser un grand nombre, et il sait les associer à une action, même s’il ne comprend pas le sens réel du mot. En revanche le chien sera très attentif à la communication para-verbale et non verbale, plutôt qu’au sens des mots qui lui seront adressés. C’est sur cette communication qu’il s’appuie pour interpréter les interactions auxquelles il participe. Elle lui permet aussi de repérer notre état émotionnel. Le contexte, les liens affectifs, jouent eux aussi un rôle très important dans la communication entre nos deux espèces. Le chien se montre donc particulièrement sensible aux variations morphologiques, odorantes et vocales des humains.
Il a une mémoire associative, donc il associe un son à ce qui le concerne.
Notre espèce doit paraître extraordinairement variable à un animal qui valorise toutes ces informations sensorielles. Nos différences de taille, de couleur de peau, de voix, d’accent, et de prosodie (la musicalité de la voix). Et s’ajoutent les modifications de silhouettes produites par les tenues vestimentaires (robe, pantalon, chapeau…), la gestuelle de chacun, et nous compliquons encore en modifiant notre odeur par l’usage de produits cosmétiques parfumés.
- La communication (non verbale) de l’animal, repose sur toute une série de signaux olfactifs, visuels, tactiles et sonores qui obéissent à des règles reconnue de tous ceux de leur espèce, comme nous l’avons vu chez son ancêtre le loup.
Les phéromones sécrétées par l’animal sont aussi un outil de communication. Ce sont des substances chimiques qui permettent de transmettre des informations très importantes, la peur : signal d’alarme, des informations sur l’âge et le sexe de celui qui émet.
Le chien est sans doute l’animal qui a le système de communication le plus élaboré, et il évolue durant toute sa vie aux travers de ses rencontres canines.
Chez lui, chaque mouvement représente un message, le corps tout entier est un vecteur d’expression et un outil de communication. C’est en combinant tous les signaux produit par la queue, les oreilles, sa fourrure, ses pattes, sa position, sa face, ainsi que les sons émis, (grognement, aboiement), qu’il pourra exprimer toute une palette d’émotions et ses intentions.
Les échanges sont cruciaux au cours des interactions sociales, et l’une des caractéristiques des espèces sociales est la raréfaction des agressions.
En effet, leur communication élaborée basée sur la modulation des signaux échangés, permet d’éviter l’affrontement direct. Et pour éviter le combat, le chien tentera d’apaiser son congénère par des signes de dominance ou au contraire de soumission.
Il s’agit de trouver un code de communication commun, être lisible à l’animal. Pour cela, pour obtenir une réussite de communication, il faudra qu’il y ait congruence, c'est-à-dire que tous les signaux de communication aillent dans le même sens, et qu’ils ne se contredisent pas.
Pour l’animal, même ce qui est émis involontairement est perçu.
Le doute et l’émotion de peur risquera de faire échouer la communication !
Nous devons donc être crédibles, et le message doit être clair et lisible !
L’homme devra coordonner ses gestes et ses paroles, pour qu’il n’y ait pas discordance, mais concordance entre son message verbal, l’intonation de sa voix et sa gestuelle. Sinon le message émis par le propriétaire de l’animal sera incompréhensible pour le chien. Par conséquent, le comportement qui en découlera n’exprimera en rien un refus d’obéissance, mais une incompréhension. Par exemple, si vous avez peur et que vous essayez de donner un ordre, le chien ressentira votre conflit interne entre le geste et la tonalité vocale qui tente d’impressionner, la prosodie et les signaux corporels trahissant votre crainte. A cela s’ajoutent les signaux odorants encore mal connus, mais qui pourraient eux aussi renseigner le chien sur l’état émotionnel de son maître.
Le langage corporel du chien :
C’est une combinaison subtile de signes, qui tous assemblés, constituent pour un congénère ou un spécialiste du comportement un message compréhensible.
Pour essayer de déchiffrer le langage du chien, il faudra savoir observer et décoder les messages qu’il nous envoie.
Voici ce qu’il faut observer : la position des oreilles, le port de la tête, le regard, la posture du corps, la position du fouet, et les mimiques faciales.
En combinant certains signes, ils pourront faire un appel au jeu, ou menacer, ou encore demander un contact social…
Trop souvent, leurs attitudes et réactions ne sont pas comprises comme elles le devraient, surtout lorsque l’homme tombe dans l’interprétation anthropomorphique.
Seulement, il existe encore des complications pour l’animal, en particulier pour certaines races sélectionnées par l’homme, car toutes ne possèdent pas les mêmes attributs pour communiquer. En effet, avec de longues oreilles si difficiles à bouger, il sera difficile d’interpréter les signaux envoyés par le chien. Ce n’est pas évident de savoir qu’elle émotion signale un Cocker, on peut être surpris par sa réaction.
Certaines races n’ont plus de queue, d’autres portent des poils si longs qui cachent tout le corps. Le chien ne peut donc pas s’exprimer par ses postures et expression comportementales d’une manière claire.
La communication alors, devient plus difficile.
Pour avoir une interprétation fiable des codes de communication de notre animal, il faudra tenir compte de tous les signaux, ils devront être tous réunis !
De nombreux accidents surviennent lorsqu’on ne sait les identifier.
Le rituel :
C’est un schéma comportemental phylogénétique. C'est-à-dire qu’il se transmet dans l’espèce sans apprentissage. Ces comportements ont une importance de survie.
Un exemple de rituel : Le chien qui tourne en rond avant de se coucher. C’est par sécurité pour le lieu de couchage, il pourrait y avoir des serpents…. Ce n’est pas lié à l’environnement, il continue à le faire même chez l’homme.
Le rituel à un rôle très important dans la vie du chien puisqu’il permet de diminuer le caractère d’ambiguïté d’une situation, l’inhibition des conduites agressives, ce qui facilite le maintien de la cohésion du groupe.
C’est une stratégie de dissuasion, une manière d’éviter les conflits. C’est lorsqu’aucun ne cède, que le chien mesure sa force et l’établissement de la hiérarchie.
Chaque espèce possède ses propres rituels : chez l’homme, le bonjour du matin en est un, et il rassure chaque individu.
La méconnaissance de leurs rituels et de leurs codes sociaux peut amener les propriétaires à des erreurs, puisque l’animal doit vivre selon nos coutumes et s’il ne s’adapte pas, on le lui reproche. Nous lui demandons de comprendre ce que l’on attend de lui comme s’il connaissait notre façon de vivre, alors que ce n’est pas un homme !
Notre façon de communiquer n’est pas la sienne :
Trop souvent l’homme à tendance à attribuer au chien des réactions humaines semblables aux nôtres. Le chien n’est pas considéré comme un chien, un animal d’une autre espèce, qui a des besoins différents des nôtres.
Voici un exemple de contresens éthologique (de non respect de ses codes sociaux) : Un chien « souffrant d’anxiété » lorsqu’il reste seul à la maison, détruit, fait ses besoins et hurle. A son retour, le maître montre une attitude de mécontentement et menaçante qui déclenche chez le chien des signaux d’apaisement. Le maître les interprète comme des signaux de culpabilité, et donc continue à le réprimander. Cette nouvelle menace ne fait qu’augmenter le stress de l’animal qui est menacé sans qu’il en comprenne la raison. Alors qu’il a répondu en se soumettant pour apaiser la situation et éviter le conflit.
Le chien ne vit que dans le présent et il n’y a pas d’intention chez lui, mais une réponse à une situation !
Nos actions et nos réactions sont vraiment très importantes pour l’animal, car elles peuvent modifier ses propres comportements.
Même lorsque l’on ne lui enseigne rien, le chien apprend toujours quelque chose puisqu’il nous observe constamment. Il est beaucoup plus attentif aux personnes qui l’entourent que l’homme l’est au chien.
Nous pouvons essayer de le comprendre et avoir un comportement compréhensible pour lui.
Dans l’idéal, l’homme devrait avoir le comportement du chien en imitant ses règles de vie sociale, puisque l’on sait que, plus la communication est proche des codes que l’animal respecte, et plus la relation homme / chien sera harmonieuse.
En effet, si la communication réussie, alors s’instaure une grande complicité entre un chien et un être humain. C’est parce que l’animal est naturel, qu’il ne joue aucun rôle. Il met toute son « âme » dans la relation qui l’unie à son propriétaire.
L’homme qui a choisi d’occuper toutes les places sur la planète, a une responsabilité illimitée à l’égard des êtres qui l’entourent.
Comment le chien peut-il s’adapter à un environnement qui ne correspond pas à ses besoins vitaux ?
Comment ne pas provoquer chez lui des réactions inhabituelles, voire agressives lorsqu’on lui inflige un mode de vie aussi éloigné du sien ?
Re: Une bonne communication pour une meilleure compréhension
Attention aux signaux ambivalents
Il arrive que le chien dans des situations équivoque émette des signaux contradictoires.
L’animal peut être à la fois attiré et inquiété, sa réaction sera de combiner de manière alternative des signaux différents. Ce sera donc très difficile pour nous humain sans connaître les codes canins, de déchiffrer l’état émotionnel du chien sans risquer de l’effrayer d’avantage et ainsi de provoquer chez lui une réponse de défense.
L'homme peut aussi ressentir le désir de caresser un chien et la peur d'être mordu. Dans ce cas, le message transmis à l'animal est ambivalent, puisqu'il y a contact et peur du contact. Le chien va alors, ressentir une incompréhension.
Il arrive que le chien dans des situations équivoque émette des signaux contradictoires.
L’animal peut être à la fois attiré et inquiété, sa réaction sera de combiner de manière alternative des signaux différents. Ce sera donc très difficile pour nous humain sans connaître les codes canins, de déchiffrer l’état émotionnel du chien sans risquer de l’effrayer d’avantage et ainsi de provoquer chez lui une réponse de défense.
L'homme peut aussi ressentir le désir de caresser un chien et la peur d'être mordu. Dans ce cas, le message transmis à l'animal est ambivalent, puisqu'il y a contact et peur du contact. Le chien va alors, ressentir une incompréhension.
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